Cette large vague de soutien international de la part des représentants de centaines de millions de personnes à travers le monde inclut la majorité du Congrès américain, la majorité de l’Assemblée nationale française, 150 membres du Parlement européen, le Parlement et le Sénat italiens, la Chambre des communes et les Lords du Royaume-Uni, ainsi que les parlements de Norvège, de Malte, d’Islande, de Macédoine du Nord, de Moldavie, et les Sénats des Pays-Bas et de la République d’Irlande.
Cette déclaration internationale condamne l’assassinat par le régime iranien de 750 manifestants et l’arrestation de plus de 30 000 personnes, ainsi que la récente vague d’exécutions en Iran. La déclaration se lit en partie comme suit : « Nous sommes solidaires du peuple iranien dans son désir d’une république laïque et démocratique où aucun individu, quelle que soit sa religion ou sa naissance, n’a de privilège par rapport aux autres. Par ses slogans, le peuple iranien a clairement fait savoir qu’il rejetait toute forme de dictature. Qu’il s’agisse du Shah déchu ou du régime théocratique actuel, et qu’il rejetait donc toute association avec l’un ou l’autre ».
La déclaration souligne : « Nous pensons qu’il appartient au peuple iranien de décider de son avenir. Cependant, nous reconnaissons le fait qu’au cours des quatre dernières décennies, la coalition démocratique du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a constamment et inlassablement poursuivi le changement démocratique ».
Dans cette déclaration, les parlementaires reconnaissent la longue histoire de la lutte pour la liberté en Iran et le prix payé par les combattants de la liberté de la Résistance iranienne. « Le courageux soulèvement du peuple iranien peut être attribué, d’une part, à l’état explosif de la société iranienne, produit de la répression, de la pauvreté, de la discrimination et de la corruption du gouvernement, et, d’autre part, à quatre décennies de résistance organisée à l’échelle nationale », écrivent les législateurs. « Tragiquement, au cours du seul été 1988, plus de 30 000 prisonniers politiques – dont la grande majorité étaient des membres du MEK – ont été brutalement massacrés.
La déclaration des 3 600 législateurs montre qu’il est illégitime de poursuivre la politique d’apaisement à l’égard du régime iranien et qu’il est nécessaire de soutenir le peuple iranien et son mouvement de résistance. C’est la seule politique qui garantira la paix et la sécurité dans la région et dans le monde.
Cette déclaration a également reçu le soutien de 71 lauréats du prix Nobel, dont trois ont envoyé des messages vidéo pour soutenir la lutte du peuple iranien pour la liberté et le plan en dix points de Mme Radjavi. Les lauréats du prix Nobel ont écrit : « Il y a 44 ans, des millions d’Iraniens ont rejeté le régime despotique du Shah et de sa police secrète brutale (SAVAK) en participant à des manifestations de masse. Aujourd’hui, lors des manifestations nationales en cours, ils scandent « Non à la monarchie, non à la théocratie ! Oui à la démocratie, à l’égalité ».
Source: CSDHI
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