Dans son intervention, Jean-Pierre Brard a déclaré :
Chers amis, Bonjour, nous devions être 100 000 aujourd’hui, mais les mollahs se sont entendus avec le gouvernement français qui a courbé la tête, car courbé l’échine et qui a interdit la manifestation. Heureusement, il s’est trouvé des magistrats administratifs courageux qui ont raisonné en termes de principe, de droit et qui ont donné une leçon de démocratie au préfet de police. La décision du préfet de police a été annulée et nous avons pu nous réunir.
Eh bien, la réponse, vous l’avez apporté, vous êtes ici et 234 ans après la Révolution française, comme mon collègue disait, nous sommes la démonstration qu’ici à Paris, vivent le cœur des gens qui sont prêts à se battre pour la liberté. Pour la leur, mais aussi pour celle des autres. Et il ne faut jamais oublier qu’on ne peut pas bâillonner un peuple qui se bat pour ses droits. Il y a 234 ans, les Français ont abattu le symbole de l’arbitraire, la forteresse de la Bastille. Eh bien, 234 ans après, les héritiers, les idées de la Révolution française, nous, vous, nous sommes là pour aujourd’hui une cause nouvelle : celle du peuple d’Iran qui se bat pour sa liberté.
C’est un grand honneur pour nous d’être avec vous aujourd’hui pour partager quelques réflexions. Tout d’abord, le régime iranien prétend que sa position est inébranlable. Les seuls qui le croient, ce sont les puissants de ce monde qui se couchent parce qu’ils préfèrent sacrifier les droits du peuple iranien, vous savez, les hauts dirigeants, un nombre d’entre eux, sont anesthésiés. Vous savez, parfois, ils sont anesthésiés par les d’odeurs de pétrole, et à cause du pétrole ils se mettent à plat ventre devant les ayatollah et il marche sur le peuple d’Iran.
Les peuples ont toujours de la mémoire. Vous vous rappellerez, le peuple d’Iran se rappellera, qui était avec lui aux heures sombres de la dictature des mollahs. Et ensemble, nous construirons un nouveau monde. Un feu ?
En Iran face à la dictature il y a une alternative, celle représenté par le CNRI et sa force principale, l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran. Cette résistance trouve ses racines dans plus de 40 années de lutte organisée, marquée par des dizaines et des dizaines de milliers d’exécutions.
Les forces démocratiques qui rejettent toutes les formes de dictature, sont en marche. Les femmes, comme il a été dit tout à l’heure, dans cette magnifique bataille, jouent un rôle de premier plan dans la lutte contre le régime misogyne des mollahs.
Malheureusement, le régime clérical n’hésitera pas à recourir à davantage de meurtres et de crimes pour rester au pouvoir. C’est pourquoi notre mobilisation est urgente, notre rassemblement est indispensable pour aider le peuple d’Iran à vaincre plus rapidement.
Face à cette réalité, il est essentiel de reconnaître justement que le CNRI et l’OMPI ont tous les attributs de la relève pour faire suite au régime des mollahs et pour qu’un horizon nouveau s’ouvre en Iran.
Il faut le soutien populaire, l’OMPI et le CNRI ont le soutien populaire en Iran. Il n’y a que ceux qui sympathisent avec les mollahs qui ose dire que le CNRI n’est pas représentatif. Qui anime le soulèvement aujourd’hui ? qui manifestent ? qui va faire des inscriptions sur les murs, qui brûle les effigies du grand ayatollah, c’est le peuple d’Iran inspiré par le CNRI.
Ce Conseil national de la résistance se présente comme une alternative formidable et fiable, crédible au régime. Le CNRI possède une structure et une organisation cohérente, un leadership reconnu, une plateforme claire et sans équivoque, a un réseau national à l’intérieur du pays.
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