Au moins trois journalistes et journalistes citoyens languissant en prison en Iran sont privés de soins médicaux et soumis à des conditions sanitaires effroyables, bien qu'extrêmement malades, a déclaré Reporters sans frontières (RSF) le 12 juin dans un communiqué.
RSF a condamné le traitement cruel et dégradant réservé aux journalistes emprisonnés par le régime des mollahs.
RSF a exhorté le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l’homme en Iran à prendre des mesures pour défendre Narges Mohammadi, Soheil Arabi et Sanaz Allahyari.
« Nous appelons Javaid Rehman, Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme en Iran, à prendre des mesures pour défendre ces journalistes », a déclaré Reza Moini, chef du bureau Iran/Afghanistan de RSF. « Refuser des soins médicaux est une violation flagrante de la Déclaration universelle des droits de l'homme et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, auxquels l'Iran est partie. »
Depuis quatre décennies, le monde civilisé est témoin des violations des droits humains commises par le régime des mollahs en Iran. Il n'y a pas eu une seule journée sans violations des droits de la personne en Iran pendant cette période, et les militants iraniens et internationaux des droits de la personne, les écrivains et les ONG ont constamment rapporté ces faits.
Bien évidemment, la violation des droits de l'homme en Iran ne se limite pas à ce qui a été mentionné ci-dessus. Les mollahs répriment violemment les journalistes, c'est pour cela que Reporters sans frontières décrit l'Iran comme « l'un des pays les plus répressifs du monde pour les journalistes depuis 40 ans ».
Actuellement, de nombreux journalistes iraniens ont été emprisonnés et subissent des pressions de la part du régime des mollahs pour avoir documenté et publié les violations des droits humains commises par le régime. D'autres ont été confrontés à des destins plus sinistres. Un exemple en est Sattar Beheshti, un jeune blogueur qui a été tué sous la torture dans les prisons du régime en 2011 pour avoir publié des documents contre le gouvernement. Une autre est Zahra Kazemi, une photojournaliste canado-iranienne torturée, violée et tuée par le régime des mollahs en 2003.
Le régime des mollahs tente de faire pression sur les prisonniers politiques et les journalistes en les privant de soins médicaux et de visites familiales.
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