Le fils de l'ancien héritier de Khomeini a exigé que les dirigeants du régime iranien, et surtout le guide suprême des mollahs Ali Khamenei, présente des excuses aux victimes du massacre de 1988 de prisonniers politiques en Iran.
30.000 prisonniers politiques, principalement affiliés au principal groupe d'opposition iranien, l'Organisation des Moudjahidine du Peuple d'Iran (OMPI ou MEK), ont été sommairement exécutés durant l'été 1988 sur la base d'une fatwa de Khomeini. Les membres du Comité de la mort de Khomeini qui ont approuvé les peines occupent des postes importants au sein du régime aujourd'hui.
Ahmad Montazeri, le fils d’Hossein-Ali Montazeri, a déclaré : « Les hauts responsables, y compris les chefs des trois branches du gouvernement et les chefs militaires devraient présenter des excuses aux familles des victimes. Afin de mettre en pratique la justice élémentaire, les familles des victimes devraient être autorisées à visiter les tombes de leurs bien-aimés. »
Plus tôt ce mois-ci, un enregistrement audio de la réunion de 1988 d’Hossein-Ali Montazeri avec les membres du Comité de la mort a été pour la première fois dévoilé. Montazeri a révélé l'implication des principaux membres du régime iranien dans le massacre de 1988 des prisonniers politiques. Il s’est entretenu avec le « Comité de la mort » sur leur responsabilité dans le massacre.
Ahmad Montazeri a été convoqué à un tribunal théocratique spécial et interrogé pendant trois heures le13 août. Il a écarté toute idée que les bandes sont fausses ou truquées et a défié le régime de dévoiler leurs éléments de preuve contraire.
Il a affirmé : « Aujourd’hui, c’est le jour anniversaire de ces exécutions. Normalement, les documents confidentiels seront rendus publics après trente ans et cela fait maintenant 28 ans que le massacre a eu lieu. »
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