C'est soit le fouet, soit l'amputation des doigts. Les pauvres gens attrapés à voler de quoi survivre en Iran n'ont pas droit à la clémence. Et comme les mollahs sont en ce moment dans le creux de la vague, ils font tout leur possible pour afficher leur férocité, au cas où les Iraniens auraient encore des doutes à ce sujet.
Ainsi dans l'après-midi du 15 août, dans la ville portuaire du sud de l'Iran, Bandar-Abbas, un détenu a été fouetté en public, en pleine rue, 74 coups. Si l'on s'en souvient, l'ONU avait durement condamné la peine de fouet contre des ouvriers d'une mine d'or qui réclamaient leur salaire et les 99 coups de fouet assenés à 35 jeunes qui avaient fêté leur diplôme dans la ville de Qazvine.
Une peine humiliante, inhumaine, dégradanteet contraire aux lois internationales avait fustigé l'ONU. Or c'est la spécialité de cette dictature religieuse qui a tranformé tout ça en loi et qui brandit avec arrogance ces "lois" pour justifier sa cruauté.
Passons sur le fait que les médias officiels regorgent d'infos sur les détournement de fonds astronomiques par les autorités, grandes et petites, en Iran et les conflits ouverts entre les bandes au pouvoir portant sur la part de butin dans le pillage des ressources nationales. Mais là, bien entendu ni fouet, ni amputations.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire