vendredi 19 août 2016

Iran : La peine de prison du journaliste réformiste est réduite en appel

 La peine de prison du journaliste réformateur, Ehsan (Saman) Safarzaei, a été réduite de cinq à deux ans, a appris la Campagne internationale pour les droits de l'homme en Iran. L'avocat de Safarzaei, Iman Mirzadeh, a confirmé qu'il a reçu la décision écrite de la Direction générale 36 de la Cour d'appel de Téhéran le 15 août 2016.

Une source informée a déclaré à la campagne que Safarzaei pourrait être admissible à une libération conditionnelle en novembre 2016 si le procureur prend en considération le manque d'un précédent dossier de Safarzaei et le temps déjà purgé en prison.
Safarzaei et trois autres journalistes ont été arrêtés par l'Organisation des renseignements des gardiens de la révolution au cours d'une vague d'arrestations en novembre 2015 et ils ont été accusés de faire partie d'un complot d' « infiltration » initié à l'étranger, conçu pour diffuser de la propagande anti-iranienne. Il a été interrogé pendant un mois et maintenu en isolement dans le quartier 2-A de la prison d'Evine, qui est contrôlée par les Gardiens de la Révolution, avant d'être déplacé vers le quartier général 8.
En avril 2016, Safarzaei a été condamné à cinq ans de prison pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » par le juge Mohammad Mogisseh de la Direction générale 28 du tribunal révolutionnaire.
Safarzaei a été arrêté le 2 novembre 2015, le même jour que le célèbre journaliste réformateur Issa Saharkhiz, le journaliste réformateur Ehsan Mazandarani, et le chroniqueur Afarin Chitsaz. Davoud Assadi, directeur marketing et frère du journaliste dissident iranien basé à Paris, Houshang Assadi, a également été arrêté le 2 novembre.
Saharkhiz attend toujours sa sentence ; son affaire a été renvoyée devant une cour criminelle après avoir été accusé d'avoir « insulté » le chef du pouvoir judiciaire, l'ayatollah Sadegh Larijani et l'ancien président Mahmoud Ahmadinejad. Mazandarani a d'abord été condamné à sept ans de prison, mais sa peine a été réduite à deux ans en appel en juillet 2016.
Chitsaz, actuellement en liberté sous caution en attendant la décision de la cour d'appel, a été condamné à 10 ans de prison en mai 2016. Assadi a été condamné à cinq ans de prison en avril 2016.
Source : Campagne internationale pour les droits de l'homme en Iran

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