lundi 8 août 2016

L’Allemagne fustige l’exécution massive en Iran

 –Le ministère des Affaires étrangères de l'Allemagne a condamné l’exécution massive des prisonniers politiques sunnites plus tôt cette semaine et la pendaison d'un jeune délinquant le mois dernier en Iran.
Dans une déclaration en date du vendredi 5 août, Bärbel Kofler, Commissaire aux droits de l'homme du gouvernement fédéral au Ministère des affaires étrangères, a déclaré : « Je suis profondément choqué que, comme cela ressort maintenant, l'Iran ait exécuté le jeune iranien Hassan Afshâr le 18 Juillet. »

« Hassan Afshar avait seulement 17 ans au moment du crime dont il a été accusé. Son exécution est par conséquent une violation totalement inacceptable du droit international, en particulier parce qu’il y a des doutes considérables quant à savoir si la règle des principes du droit a été respectée lors de son procès.»
« Non seulement la Convention des Nations Unies sur les droits de l'enfant, mais également le Pacte international relatif aux droits civils et politiques - tous deux ratifiés par l’Iran - interdisent l'exécution de personnes qui étaient mineures au moment de l’infraction. »
« Le gouvernement allemand est opposé à la peine de mort quelles que soient les circonstances. Surtout compte tenu des rapports choquants de l'exécution récente de vingt hommes dans la région d’Alborz, je demande instamment à tous les dirigeants politiques en Iran de suspendre les exécutions avec effet immédiat et de s'abstenir entièrement d’infliger la peine de mort aux mineurs, » a ajouté Kofler.
Le mardi, Mme Maryam Rajavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a décrit l'exécution massive de prisonniers sunnites, effectué à la date anniversaire du massacre de 1988 des prisonniers politiques en Iran, comme un crime effroyable contre l'humanité. Le régime tente en vain de contenir l'atmosphère sociale volatile et les manifestations populaires en terrorisant le public, a-t-elle affirmé.


Le temps est venu pour le Conseil des droits de l'homme et le Conseil de sécurité de l'ONU de mettre fin à leur silence et de procéder au compte rendu des crimes du régime iranien devant la Cour pénale internationale. Ali Khamenei et les autres dirigeants du régime, ainsi que les auteurs directs de ces crimes doivent être traduits en justice, a réitéré Maryam Rajavi.

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