Le chef qu quartier 4 de la prison de Rajai Shahr à Karaj a permis aux prisonniers coupables de crimes de « piller » les biens personnels des prisonniers sunnites exécutés. En réponse aux protestations de plusieurs survivants, les responsables de la prison ont dit : « Ce sont les restes des hommes exécutés et ce sont des « butins de guerre » et nous sommes libres de décider ce que nous voulons en faire ». Toutefois, conformément à la loi, les biens des prisonniers exécutés, appartiennent à leurs héritiers.
Selon Hrana, le chef du service 4 de la prison Rajai Shahr a ouvert la porte d'entrée du hall 10 (ancienne salle des prisonniers sunnites) qui avait été scellée et soudée après que les prisonniers aient été transférés pour leur exécution, et a permis aux prisonniers criminels d'entrer et de piller les affaires des prisonniers exécutés.
Récemment, cinq anciens prisonniers de cette salle qui avait été épargnés de l'exécution, après une semaine en isolement dans le quartier des gardiens de la révolution sont retournés à leur section. Lorsque les prisonniers sont allés dans leur section pour rassembler leurs affaires et celles de leurs amis exécutés pour les rendre à leurs familles, ils se sont aperçus du pillage par des prisonniers ordinaires avec la permission du chef du quartier.
Il est rapporté lorsque ces prisonniers ont demandé la raison d'un tel acte illégal intentionnel, M. Shojai, le chef du quartier quatre a répondu : « Ce sont des « butins de guerre » et il est mon droit de faire ce que j'en veux ».
Source : Hrana
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