Un groupe d'activistes iraniens du sud-est de l'Iran a écrit une lettre au Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, l'implorant d’intenter des poursuites contre le régime des mollahs pour leur responsabilité dans le massacre en 1988 de 30.000 prisonniers politiques.
Les activistes de la province de Sistan-Baloutchistan ont écrit une lettre ouverte au Secrétaire général de l'ONU le 13 août, déclarant que le régime « prend du plaisir » à assassiner des militants de l'opposition, et si la communauté internationale ne les tient pas pour responsables, le carnage ne fera que se multiplier.
Leur déclaration indique : « Le régime des mollahs a été condamné 62 fois pour la violation des droits de l'Homme, et son président [Hassan Rohani] avec son soi-disant slogan de modération et d’espoir gouverne en tant que « président des exécutions. »
Ils affirment que Rohani et Ali Khamenei, le Guide Suprême du régime, sont des dictateurs dont les crimes peuvent être constatés à travers le Moyen-Orient, y compris en Syrie, en Irak et au Yémen. Ils soutiennent qu’avec le régime en place, le monde ne verra jamais la paix.
Le massacre de 1988, le terrorisme exporté à travers le Moyen-Orient, et les exécutions continues sont justes certaines des raisons pour lesquelles le régime devrait être traîné en justice par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Plus de 30.000 prisonniers politiques, principalement affiliés au principal groupe d’opposition iranien de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI ou MEK), ont été massacrés au cours de l’été 1988.
Les activistes des droits politiques et civiques de la province de Sistan-Baloutchistan soutiennent qu’avec un seul d’entre eux massacré, cela ne fait qu’ajouter de l’huile au feu de la résistance.
Ils ont terminé leur déclaration avec le cri de guerre, « Vive la liberté. »
Ils ont terminé leur déclaration avec le cri de guerre, « Vive la liberté. »
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