"Les témoignages que nous venons d'entendre, les photos qui ornent cette mairie du 2e arrondissement de Paris nous bouleversent tous", a déclaré Rama Yade dans une exposition sur une tragédie très noire déclenchée en Iran par le régime des mollahs en 1988.
De nombreuses personnalités y ont pris la parole, pour dénoncer ce massacre de 30.000 prisonniers politiques dans les prisons iraniennes sur ordre de Khomeiny.
"D'autant plus, ajoute Rama Yade, que c'est une tragédie cachée, dissimulée à nous, dissimulée à l'histoire, et il est important aujourd'hui qu'on puisse rendre hommage à ces 30.000 hommes et femmes froidement exécutés dans les prisons iraniennes et abandonnés dans des cimetières, sans nom, sans visage et sans respect.
Cela a été un tragédie d'autant plus forte qu'il n'y a pas eu de justice qui a été rendue.
C'est beaucoup d'injustices cette tragédie-là. Injustice vis-à-vis des motifs des exécutions et même des emprisonnements. Il suffisait de faire partie des Moudjahidine du peuple, pour être emprisonné, pour être exécuté.
Injustice des profils, des hommes et des femmes, des jeunes, des très jeunes, des étudiants, des sportifs, des personnes du monde médical. C'est toute la diversité de la société iranienne qui a été touchée. C'est une génération qui a été frappée.
Injustice pur les familles puisque sans sépulture,sanas reconnaissance de ces morts, ce sont des millions d'hommes et de femmes qui trainent la mémoire de leurs êtres chers.
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