lundi 8 août 2016

Iran : Exécution de l'expert nucléaire Shahram Amiri sur ordre de Khamenei afin d'intimider ses confrères

 -Sur les ordres de Khamenei, le Guide suprême du régime iranien, les bourreaux des mollahs ont envoyé l'expert nucléaire Shahram Amiri à la potence après sept années d'emprisonnement. L'exécution de Shahram Amiri, dont la nouvelle a été publiée par sa famille, a été réalisée à un moment où le pouvoir judiciaire des mollahs l'avait condamné à 10 ans d'emprisonnement et cinq ans d'exil sur l'accusation de « relations avec des gouvernements hostiles.»

Shahram Amiri, 38 ans, était un expert nucléaire à l'Université de Malek-Ashtar, affiliée au ministère de la Défense. Il a quitté l'Iran en 2009 et a apparemment cherché refuge aux États-Unis. En prenant sa famille en otage, exerçant une pression sur elle et en faisant de fausses promesses, le régime a contraint Amiri à retourner en Iran en 2010, mais l'a emprisonné malgré ses promesses.
L'exécution d'Amiri est une tentative désespérée du guide suprême Ali Khamenei pour intimider et terroriser des experts et des scientifiques nucléaires du régime et pour les empêcher de quitter le pays après l’accord sur le nucléaire (JCPOA).
Englouti dans des graves crises intérieures et extérieures et faisant face à un mécontentement populaire et à une opposition généralisée, le régime a dû faire face à des défections sans précédent dans ses propres rangs.
Ironie du sort, la pendaison d'Amiri, qui était parmi les experts nucléaires supérieurs du régime, vient au moment où précédemment, les mollahs avaient faussement accusé les Moudjahdine du peuple d’Iran (OMPI / MEK) et la Résistance iranienne d'assassiner ses scientifiques nucléaires.
Réaffirmant que le fascisme religieux au pouvoir en Iran, ne ménage aucun crime et ne montre aucune pitié pour quiconque, dans le but de maintenir sa domination infâme, la Résistance iranienne souligne à nouveau la nécessité de renvoyer le dossier des crimes de ce régime au Conseil de sécurité des Nations unies et de mettre en suspend toutes les relations avec ce régime jusqu'à l'arrêt des exécutions.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire