- Ce qui suit est un communiqué de presse du Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran sur la récente exécution de masse en Iran:
Communiqué de presse: La communauté internationale doit mettre fin à l'impunité de l'Iran au sujet les violations des droits de l'homme
Le Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran (BPCIF) est choqué par la récente exécution massive des prisonniers sunnites dans la prison de Gohardacht en Iran. Ces exécutions ont été menées par les autorités alors que les Iraniens du pays et du monde entier commémorent le 28e anniversaire du massacre des prisonniers politiques en Iran.
Pendant quelques mois durant l'été 1988, le régime iranien a exécuté des dizaines de milliers de prisonniers politiques dans ses prisons suite à une fatwa (décret religieux) du premier « Guide Suprême » de l'Iran, Khomeini.
Selon les rapports, la majorité des 30.000 personnes exécutées étaient soit en train de purger des peines de prison pour leurs activités politiques ou avaient déjà fini leur peine mais étaient encore gardées en prison.
Tout comme aujourd'hui, toute personne n’ayant pas abandonné son opposition au régime théocratique au pouvoir et n'étant pas totalement disposé à collaborer avec le régime a été condamnée à mort sous le prétexte de «guerre contre Dieu. »
Ces dernières exécutions surviennent comme les autorités iraniennes intensifient la pression sur les prisonniers politiques en imposant des peines sévères et en leur refusant l’accès aux soins médicaux dans leurs prisons.
Il est une fois de plus clair que la situation des droits de l'Homme en Iran n'a pas changé mais a plutôt empiré dans de nombreux domaines, y compris l'arrestation arbitraire des citoyens ayant une double nationalité, la répression des femmes et des minorités religieuses et ethniques de l'Iran.
Le Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran (BPCIF) condamne fermement le fait que Téhéran continue d’utiliser la peine de mort, visant à faire taire la dissidence populaire.
Le régime iranien ne peut plus être autorisé à se cacher derrière la notion de «modération» et la communauté internationale doit s’élever contre les atrocités systématiques qui ont quotidiennement lieu.
Dans nos efforts pour faire progresser les droits de l’Homme et la démocratie en Iran, nous exhortons le gouvernement à reconnaître le massacre de 1988 des prisonniers politiques dans le pays comme un crime contre l'humanité et à prendre les mesures appropriées avec nos alliés Occidentaux au Conseil des droits de l'homme et au Conseil de sécurité de l'ONU afin de s’assurer que les responsables de ces exécutions soient traduits en justice devant un tribunal international.
Entre-temps, le gouvernement devrait augmenter la pression sur le régime iranien.
Le Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran
Le 5 août 2016
Le 5 août 2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire