lundi 17 octobre 2016

Conditions critiques d’un prisonnier politique dans la prison de Karaj (Ouest de Téhéran)

 Bien qu’il soit dans des conditions critiques, Delshad Vasimi, un prisonnier politique détenu dans la prison de Rajayee Shahr à Karaj, a été renvoyé de l’hôpital vers la prison alors que les autorités pénitentiaires l’ont empêché d’accéder aux services de santé.
 Il est actuellement abandonné dans une situation compliquée. Ressentant les signes de sévices et même d’un probable simulacre d’exécution, le prisonnier politique souffre d’un grave choc psychologique et d’une sorte de traumatisme.

 Selon des sources provenant d’organismes de défense des droits de l’hommes en Iran, Delshad Vasimi, détenu pour des raisons de sécurité, a été transféré vers la salle des prisonniers politiques de la prison de Rajayee Shahr le mercredi 5 octobre, alors qu’il présentait des signes de blessures et particulièrement des traces d’égratignures au niveau de son cou.
 Etant en mauvaise condition physique, Vasimi a été transporté du pavillon des prisonniers politiques vers l’hôpital, mais y a été renvoyé sans avoir fini son traitement médical. Il a ensuite été transféré au pavillon 7 de la sale 21 où les prisonniers Sunnites sont détenus.
 En ce qui concerne les conditions physiques de Vasimi, une source proche de lui a déclaré à Harânâ : « après son retour de l’hôpital, Vasimi a été abandonné pendant quelques jours sur un lit près de l’entrée du pavillon 7, alors qu’il était incapable de manger ou de parler et dans un état semi-conscient. »
 La source a également souligné : « Delshad est gravement déséquilibré mentalement. Il est un malade en cas d’urgence qui a besoin d’être hospitalisé sous la supervision d’un spécialiste. Mais malheureusement, les autorités pénitentiaires ne prêtent aucune attention à sa condition et n’ont jamais continué son traitement. »
 Delshad Vasimi, un citoyen Sunnite né en 1989 à Paveh et résidant à Téhéran, a été arrêté le 4 juillet 2016.
 Précédemment, à son arrivée dans la salle des prisonniers politiques de Rajayee Shahr, les sources avaient rapporté sur son état : « il a des cicatrices au visage et une grande marque, semblable à une marque de corde, est autour de son cou. » Ressentant des signes de sévices et même d’un probable simulacre d’exécution, ce prisonnier politique souffre d’un grave choc psychologique et d’une sorte de traumatisme.

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