Independent, le 12 octobre 2016 - La Chine et l'Iran sont responsables du plus grand nombre d'exécutions dans le monde, selon les statistiques d'Amnesty International. Bien que les données officielles soient indisponibles, Amnesty International estime qu'il y a eu des milliers d'exécutions en Chine.L' Iran suit la Chine avec 977 exécutions en 2015.
Le Pakistan arrive en troisième position, après avoir exécuté 326 personnes en 2015, suivi de l'Arabie Saoudite, qui a exécuté 158 personnes au cours de la même année. Les Etats-Unis, en cinquième, après avoir exécuté 25 personnes l'an dernier.Ce graphique de Statista montre les 10 premiers pays qui ont eu recourt aux exécutions en 2015. Une carte distincte indique les pays qui mettent encore en oeuvre la peine de mort.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a qualifié la peine de mort de pratique cruelle et inhumaine dans son message lors de la Journée mondiale contre la peine de mort, cette année, célébrée lundi.
"Elle n'a pas sa place au 21e siècle", a souligné M. Ban dans son message. Les statistiques de l'ONU disent que 65 pays maintiennent la peine de mort pour des infractions liées au terrorisme.
"Pour être légitime et efficace, des mesures de contre-terrorisme, comme toutes les opérations de sécurité, doivent être ancrées dans le respect des droits de l'homme et de l'Etat de droit", a ajouté M. Ban.
"Soyons clairs : la participation à des manifestations pacifiques et les critiques du gouvernement - que ce soit en privé, sur Internet ou dans les médias - ne sont ni des crimes, ni des actes terroristes.
"La menace ou l'utilisation de la peine de mort dans de tels cas est une violation flagrante des droits de l'homme".
James Lynch, directeur adjoint du Programme des questions mondiales d'Amnesty International, a déclaré : "L'augmentation que nous constatons dans l'utilisation de la peine de mort comme une réponse erronée à des crimes liés au terrorisme trahit une erreur fondamentale de la part des autorités - il n'y a aucune preuve que la peine de mort dissuade les crimes violents plus efficacement que les autres punitions. Cela confirme la faiblesse et l'opportunisme plutôt que la force.
Il a ajouté : "Les attaques violentes contre la population générale provoquent d' horribles souffrances aux victimes et à leurs familles et cela ne pourrait jamais être justifié. Les gouvernements doivent enquêter et traduire les responsables en justice.
"Mais le meurtre sanctionné par l'État ne traite pas les causes profondes des attaques violentes. Au lieu de cela, il ne fait qu'aggraver l'injustice et la souffrance et entraîne le cycle de la violence, sans rendre justice aux victimes.
"La peine de mort est toujours une violation des droits de l'homme. Plus des deux tiers des Etats du monde ont choisi de l'abolir en droit ou en pratique. Tous les gouvernements devraient les suivre ".
Le Pakistan arrive en troisième position, après avoir exécuté 326 personnes en 2015, suivi de l'Arabie Saoudite, qui a exécuté 158 personnes au cours de la même année. Les Etats-Unis, en cinquième, après avoir exécuté 25 personnes l'an dernier.Ce graphique de Statista montre les 10 premiers pays qui ont eu recourt aux exécutions en 2015. Une carte distincte indique les pays qui mettent encore en oeuvre la peine de mort.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a qualifié la peine de mort de pratique cruelle et inhumaine dans son message lors de la Journée mondiale contre la peine de mort, cette année, célébrée lundi.
"Elle n'a pas sa place au 21e siècle", a souligné M. Ban dans son message. Les statistiques de l'ONU disent que 65 pays maintiennent la peine de mort pour des infractions liées au terrorisme.
"Pour être légitime et efficace, des mesures de contre-terrorisme, comme toutes les opérations de sécurité, doivent être ancrées dans le respect des droits de l'homme et de l'Etat de droit", a ajouté M. Ban.
"Soyons clairs : la participation à des manifestations pacifiques et les critiques du gouvernement - que ce soit en privé, sur Internet ou dans les médias - ne sont ni des crimes, ni des actes terroristes.
"La menace ou l'utilisation de la peine de mort dans de tels cas est une violation flagrante des droits de l'homme".
James Lynch, directeur adjoint du Programme des questions mondiales d'Amnesty International, a déclaré : "L'augmentation que nous constatons dans l'utilisation de la peine de mort comme une réponse erronée à des crimes liés au terrorisme trahit une erreur fondamentale de la part des autorités - il n'y a aucune preuve que la peine de mort dissuade les crimes violents plus efficacement que les autres punitions. Cela confirme la faiblesse et l'opportunisme plutôt que la force.
Il a ajouté : "Les attaques violentes contre la population générale provoquent d' horribles souffrances aux victimes et à leurs familles et cela ne pourrait jamais être justifié. Les gouvernements doivent enquêter et traduire les responsables en justice.
"Mais le meurtre sanctionné par l'État ne traite pas les causes profondes des attaques violentes. Au lieu de cela, il ne fait qu'aggraver l'injustice et la souffrance et entraîne le cycle de la violence, sans rendre justice aux victimes.
"La peine de mort est toujours une violation des droits de l'homme. Plus des deux tiers des Etats du monde ont choisi de l'abolir en droit ou en pratique. Tous les gouvernements devraient les suivre ".
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