Mousavi Chalak, un représentant de l’organisation pour la santé en Iran, a reconnu que l’augmentation de la pauvreté des femmes en Iran les poussait à fouiller dans les ordures pour trouver de la nourriture.
Dans une interview avec l’agence de presse affiliée à l’État, ILNA, samedi 8 octobre, Mousavi Chalak a déclaré : « Un des problèmes qui est devenu évident durant ces dernières années est qu’il y a des gens qui sont contraints de travailler dans la rue pour survivre, dont des mendiants et des enfants des rues. »
Un membre du régime a déclaré : « Actuellement, nous voyons des femmes qui sont seules et doivent travailler dans la rue, dans le métro ou dans les parcs afin de gagner leur vie. Malheureusement, ce phénomène est en augmentation. »
Il a souligné que les gens sont plus enclins à aider les femmes-chefs de famille tout comme les orphelins, alors que les femmes dépendantes à la drogue et sans domicile fixe ne sont pas prises en considération. Il a ajouté : « En plus de la prostitution et des activités similaires, un des moyens de gagner de l’argent pour ces femmes est de fouiller dans les ordures pour trouver de la nourriture ou quelque chose qu’elles peuvent revendre pour couvrir une part de leurs besoins. »
Mousavi Chalak a mis en avant la relation étroite entre la pauvreté et de tels modes de vie et a déclaré : « aujourd’hui, nous devons faire face à l’abandon et la solitude des femmes dans les grandes villes, de même que nous les voyons fouiller dans les ordures. »
Mousavi Chalak a déclaré : « Ceci peut avoir plusieurs conséquences pour les femmes, notamment être agressée, sujette aux addictions, et aux actes indécents, attrapant ainsi plusieurs maladies comme le SIDA et l’hépatite. Elles peuvent également commettre différents crimes comme le vol ou participer dans la distribution de drogue. »
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