Un groupe de députés a demandé dans une lettre au chef du pouvoir judiciaire, Sadegh Amoli Larijani, d’ouvrir une enquête sur l’affaire Narges Mohammadi, la représentante des défenseurs des droits de l’Homme en Iran. Les députés ont demandé l’abandon des 16 ans d’emprisonnement auxquels elle a été condamnée. Cette information a été publiée dans la presse iranienne le 16 octobre 2016.
Les députés ont débattu la sentence de Narges Mohammadi à 16 ans de prison et ils ont déclaré qu’elle n’était pas juste. Ils ont exigé qu’Amoli Larijani revoie le cas de Narges Mohammadi personnellement et qu’il adhère à la « compassion islamique » la concernant.
Concernant la sentence, la lettre affirme : « Mme Narges Mohammadi a été condamnée pour rassemblement et complot contre la sécurité nationale, tout comme propagande contre le régime. À la suite de quoi, elle a été condamnée à 5 ans et 1 an d’emprisonnement par la Cour présidée par le juge Salavati.
De plus, elle a également été inculpée pour avoir organisé et dirigé le groupe illégal « Legam » (un groupe qui travaille pour l’abolition de la peine de mort) et a été condamnée à 10 ans de prison. Selon l’article 134 du CPI (Code pénal islamique), le verdict n’a pas été rendu correctement et comme l’explique explicitement l’article, la punition pour ces trois crimes discrétionnaires ne doit pas excéder 10 ans de prison. »
Voici quelques signataires de la lettre : Ali Motahari,Parvaneh Zolghadr,Alireza Mahjoub et Soheila Jolodarzadeh. Ces députés ont mis en avant la maladie de Narges Mohammadi et la séparation d’avec ses enfants. Ils ont également déclaré que ce verdict ne ferait qu’aiguiser les critiques tout en les décourageant. Ainsi, la récession et la stagnation domineront la société et cela mettra une distance entre les dissidents et le régime.
La sentence contre Narges Mohammadi a été contestée par plusieurs personnalités nationales et internationales.
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