Les agents de la force publique ont battu des manifestants et ont arrêté 15 personnes et les ont emmenés vers une destination inconnue, a déclaré que le Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI). Un garçon de seize ans a été arrêté et sa mère a été grièvement blessée en tentant d'empêcher l'arrestation de son fils.
La foule se tenait paisiblement debout devant un hôpital de Téhéran afin de soutenir le prisonnier politique Mohammad Ali Taheri, qui est dans le coma depuis sa une grève de la faim.
La veille, les forces de sécurité, dans une tentative de disperser la foule, ont aspergé du gaz lacrymogène, empoisonnant les femmes et les enfants.
Le 4 mai 2011, Mohammad Ali Taheri a été arrêté, puis condamné à cinq ans de prison, à énorme amende et à 74 coups de fouet. Son accusation était celle-ci : «blasphème» et «intervention illégale dans les affaires médicales et le traitement des patients". Il aurait déjà du être libéré, mais le régime a déposé une nouvelle plainte afin de prolonger sa détention.
Le CNRI a également signalé que les partisans de Mohammad Ali Taheri ont continué à manifester le lundi 24 août. Cela a abouti à de nouveaux affrontements avec les forces de sécurité répressives qui ont de nouveau tenté de disperser les manifestants. Certains ont été arrêtés et battus si violemment qu'ils ont eu besoin d'être transférés dans des hopitaux immédiatement.
Des témoins oculaires ont dit qu'il y avait plus de 3000 personnes qui manifestaient devant l'hôpital. Ils se sont réunis pacifiquement et silencieusement en face de l'hôpital, en tenant des fleurs. Ils ont prévu de partir après les heures de visite, mais ont été soudainement attaqués par unité spéciale des forces de sécurité. Ils ont brutalement battu les manifestants, en particulier les femmes. Le CNRI déclare qu'ils "avaient aucune pitié pour quiconque, jeune ou vieux, hommes ou femmes".
Récemment Amnesty International a prétendu ne pas être au courant de l'affaire de Mohammad Ali Taheri. Ils ont appelé le régime iranien à fournir plus d'informations sur sa situation et son lieu de détention et ont exhorté le régime iranien à libérer immédiatement.
Source : Stop au Fondamentalisme
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