Le prisonnier politique Mehdi Farahi Shandiz qui a été détenu en quarantaine et en isolement cellulaire dans la prison de Gohardasht, a été transféré dans le pavillon 4 de la salle 12 de la prison le dimanche 9 octobre. Il faudrait souligner que malgré le fait qu’il ait purgé sa peine, il lui a tout de même été demandé de payer une énorme caution pour être libéré. S’il est incapable de payer la caution, il devra porter un bracelet de cheville à sa libération de prison pour être constamment surveillé. Farahi Shandiz a refusé d’accepter des conditions aussi humiliantes.
Aussi, les agents du Renseignement de même que les responsables de la prison de Gohardasht ont-ils proposé à un certain nombre de prisonniers, dont deux prisonniers politiques Baha’i, Mousivand et Jalilzadeh, de porter des bracelets électroniques de chevilles en échange de leur libération. Ces prisonniers aussi n’ont pas accepté des conditions aussi humiliantes.
Dans une lettre à ce sujet, Mehd Farahi Shandiz écrit :
Les responsables pénitentiaires m’ont convoqué il y a quelques jours au Bureau d’exécution et m’ont demandé de payer trois millions ainsi que des frais mensuels de 350.000 Tomans en vue d’obtenir ma libération. Je n’ai pas accepté pareille humiliation. De plus, j’ai dit aux responsables de la tyrannie que si quelqu’un devrait être enchaîné, cela devrait être eux, les ennemis de l’Iran qui ont trahi 80 millions d’iraniens autant qu’ils ont pu. Et si quelqu’un devrait être enchaîné devant un tribunal populaire, cela devrait être eux (Khamenei, Rafsanjani, …) et tous leurs gangs qui ont transformé la Syrie, l’Irak et le Yémen en un véritable enfer, pas moi, un enseignant dont la seule faute a été de défendre les droits du peuple iranien. Je n’accepterai jamais pareille humiliation et je demande aux autres prisonniers de conscience de ne pas accepter des conditions aussi humiliantes eux aussi. Les animaux qui détruisent la paix et le confort du peuple iranien et de la région, méritent d’être enchaînés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire