mardi 11 octobre 2016

Le système judiciaire de l’Iran a interverti les places du défendeur et du demandeur

 Narges Mohammadi : Je crois au chemin que je suis et je n’ai aucun regret au sujet des travaux que j’ai effectués. L’adjoint du défenseur des droits de l’homme, Narges Mohammadi, a envoyé un mémo depuis la prison d’Evin et a souligné qu’elle tolérera le calvaire de la prison, mais qu’elle n’a jamais cru que passer une journée en prison est légal, éthique ou humain pour elle.

La chambre 36 de la cour d’appel de Téhéran a confirmé la condamnation de Narges Mohammadi à 16 ans d’emprisonnement.
Après la confirmation de sa condamnation par la cour d’appel, la prisonnière politique Narges Mohammadi a défendu ses mesures et actions et a écrit dans une lettre : « Je ne regrette pas mes croyances, mes pensées et mes actes, et j’insiste sur la réalisation des droits de l’homme. »
Cette prisonnière politique, dans sa lettre, demande : « les problèmes sociaux comme la toxicomanie, la pauvreté, le chômage et le suicide, sont-ils le produit des militants des droits de l’homme, ou sont-ils le résultat des performances du gouvernement ? Le gouvernement n’a aucune limite dans le respect de la vie privée des personnes. Non seulement les droits individuels, civils et politiques des citoyens sont retenus, mais le gouvernement les empiète aussi et répond à chaque manifestation par l’arrestation et le maintien en détention. »
La prisonnière politique, Narges Mohammadi a également ajouté dans sa lettre : « Apparemment, le système judiciaire de l’Iran a interverti les places du défendeur et du demandeur. Les auteurs des problèmes économiques, culturels et sociaux sont dispensés d’interrogatoires ou d’enquêtes ultérieures alors que les véritables victimes et opposants sont condamnés à l’emprisonnement et au châtiment. »

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