Le légat du pape et le secrétaire des conférences dans la région des Marches en Italie ont publié une déclaration sur la nécessité de poursuivre les auteurs du massacre de 1988. Selon cette déclaration :
« Au cours des dernières semaines, les jours coïncident avec l'intensification des exécutions arbitraires en Iran et dans le même temps, les nouveaux détails sur le massacre de 30 mille militants en 1988 ont été divulgués et cela a causé un choc aux iraniens.
Le fichier audio divulgué concernant l'Ayatollah Montazeri, le successeur de Khomeini, retraçant une réunion avec 4 fonctionnaires de la justice et du renseignement décrit les faits choquants du massacre qui est le deuxième plus grand massacre des prisonniers politiques après la Seconde Guerre mondiale.
L'une des 4 personnes, qui étaient désignées comme le Comité de la mort par les prisonniers, est l'actuel ministre de la Justice, Mostafa Pourmohammadi ; la deuxième personne est l'actuel président de la cour des juges et la troisième était l'ancien Procureur général de l'Iran.
L'ancien sous-ministre de l'Information du régime iranien a reconnu que 337.000 personnes ont été exécutées dans le massacre de 1988. Ce massacre a été perpétré avec la Fatwa de Khomeiny en juillet 1988.
Un grand nombre de personnes exécutées ont été précédemment condamnées à l'emprisonnement et elles purgeaient leur peine ou l’avaient déjà fait. Beaucoup parmi les personnes exécutées étaient des prisonniers qui devaient être libérés ou étaient membres des familles des Moudjahidine que Khomeini a ordonné d’arrêter. A Téhéran ainsi que dans les capitales provinciales et de nombreuses villes (un total de plus de 70 villes) des Comités de mort ont été formées. »
Le jeune archevêque, dans sa déclaration, fait référence aux organisations internationales des droits de l'homme qui ont qualifié le massacre de 1988 de crime contre l'humanité. Tout comme il affirme :
« Le silence par rapport à un si terrible massacre et l'impunité des auteurs, en effet, les encourage à poursuivre leur crime. Ces auteurs ont actuellement les postes politiques, de sécurité et judiciaires les plus élevés dans le pays.
Dans un premier temps, je demande au gouvernement italien de condamner le massacre de 1988 fermement et de conditionner sa relation avec l'Iran à l’arrêt des exécutions.
Deuxièmement, je demande au Haut-Commissaire au Conseil des droits de l'homme, à l'Assemblée générale de l'ONU, et au Conseil de sécurité d’enquêter sur ces crimes horribles et de traduire les auteurs et les instigateurs du massacre en justice. »
Le maire d'Urbino, en Italie a également publié une déclaration, se référant à la publication du fichier audio qui met l'accent sur la complicité des responsables actuels du régime théocratique dans le massacre et le meurtre de 30 mille militants en 1988. Selon cette déclaration :
« Le massacre de 1988 a été perpétré avec la Fatwa de Khomeini. Dans sa Fatwa, il a déclaré que tous les prisonniers du pays qui continuent de soutenir les Moudjahidine seront condamnés à la peine de mort. »
Le maire d'Urbino, dans sa déclaration, a réitéré que le silence assourdissant par rapport au massacre de 1988 et l'impunité des auteurs favorisent la continuation de ces crimes.
Le maire a demandé au gouvernement italien de condamner l'horrible massacre de 1988 et de mettre fin à sa relation avec l'Iran, à moins qu'ils cessent les exécutions. Il a également demandé à l'ONU et au Conseil de sécurité d’enquêter sur le massacre de 1988 et de traduire les auteurs du crime en justice.
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