Ils mettent en évidence que la situation des droits humains s'aggrave de plus en plus et que le régime iranien a clairement aucun respect pour les personnes et leurs droits. "Ce qui est en particulier un sujet de préoccupation c'est l'aggravation et l'inquiétante situation des droits de l'homme en Iran qui est violée de façon flagrante par le régime iranien".
Ils ont également souligné que le régime sape sérieusement et ignore les conventions internationales qui devraient garantir la dignité humaine pour tous. "En Iran, à la fois dans les décennies précédentes qu' à l'heure actuelle des droits de l'homme ont été systématiquement et odieusement abusés, et cette situation se poursuit".
Les prisonniers disent que le régime iranien effectue des violations des droits de l'homme dans d'autres pays tels que le Yémen, la Syrie et le Liban où ils sont également en ingérence dans les affaires internes. Ils ont ensuite fait remarquer que le régime des mollahs est responsable de la mort de dizaines de prisonniers politiques au cours de l'année dernière et disent que les responsables étaient également au pouvoir en 1988, quand ils ont tué près de 30 000 prisonniers politiques.
Les minorités ethniques sont réprimées par le régime des mollahs. Comme le sont les femmes et les minorités religieuses. Des exécutions extrajudiciaires ont lieu. Les dissidents politiques, les militants des droits des travailleurs, les enseignants et les journalistes sont arrêtés et torturés sur une base régulière.
Les prisonniers, dans leur lettre, ont demandé aux autorités de l'ONU d'appeler à un arrêt de toutes les exécutions en Iran, la libération des militants civils des prisons, la fin des pressions sur les opposants du régime et aussi pour exiger la publication des noms complets et les lieux des sites des fosses communes des 30.000 victimes qui ont péri lors du massacre de 1988 en Iran.
Source : Stop au fondamentalisme
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