Narges Mohammadi s’est adressée à l’avocat général du régime iranien : je ne resterai pas silencieuse tant que mes droits ne seront pas respectés. La prisonnière politique, Narges Mohammadi a répondu dans une lettre à l’avocat général du régime iranien, le clerc Jafar Montazeri, qui s’est adressé à elle comme une partie sinistre d’un triangle et un élément mauvais.
À la suite de la révision du procès de Narges Mohammadi et de l’objection à la peine, Jafar Montazeri a déclaré en réponse à la lettre de 14 députés : « au lieu de soutenir un mauvais élément comme elle, les députés devraient vérifier l’affaire et enquêter plus en profondeur. »
L’avocat général a décrit Narges Mohammadi comme un être sinistre et a déclaré que cependant, le pouvoir judiciaire ne révèlera pas de documents la concernant ; ce n’est pas convaincant de dire que c’est une bonne personne. Par conséquent, Narges Mohammadi a demandé à Jafar Montazeri dans une lettre de publié les accusations à son encontre et les documents de la défense page par page, tout comme sa vie personnelle, donc tous les documents qui seront jugés par l’opinion publique.
Au début de sa lettre, elle écrit : « Je vous le dis sans formalité. Je vous demande urgemment de publier toutes les violations religieuses, légales et des droits de l’Homme que j’ai commis et je suis impatiente de voir tous mes crimes révélés dans les médias que vous dirigez. Souvenez-vous, celle qui a insisté pour avoir un procès public, c’était moi, et ceux qui ont voulu le secret et la discrétion était le pouvoir judiciaire.
Je suggère que si vous essayez de scandaliser et d’exposer le public, regardez les suspects dans l’affaire Kahrizak, les voleurs de trésor, les pilleurs du dortoir de Téhéran et les responsables du massacre de 1988. Seulement là, vous réaliserez que les autorités étaient ignorantes et négligentes et que notre société est affligée d’une grande misère et d’une grande tragédie. »
Dans une partie de la lettre, Narges Mohammadi a ajouté : « Je déclare explicitement que j’ai vu et entendu de nombreuses offenses et insultes morales en isolement contre les femmes de la part des matons. Le jour de la publication, je publierai tous les documents et cela sera au moment où je serai menacée, pas à un autre moment.
Je suis une personne ; je suis une citoyenne libre de mon pays. Donc je ne permettrai aucune agression contre ma dignité, mon identité et mon humanité et je ne resterai pas silencieuse à moins que j’obtienne mes droits et la justice. J’attends donc d’entendre la phrase comme quoi j’ai des droits.
Le pouvoir judiciaire dont vous faites partie m’a condamné et selon la loi, je dois être emprisonnée. Je ne veux pas violer la loi ou m’évader et je ne veux pas revenir en arrière. Pourtant, soyez certains que mon cas est comme celui des milliers d’activistes qui ne sont pas dans de bonnes conditions, mais ils luttent avec honneur pour leur vie, leur liberté et la justice et ils n’arrêteront pas de se battre.
Finalement, je déclare que je suis prête à publier chaque page de ma condamnation et de ma défense pour que les gens puissent juger si je suis mauvaise ou non. »
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