jeudi 6 octobre 2016

Les libéraux canadiens exhortent de faire pression sur l'Iran au sujet des exécutions de prisonniers pendant la guerre

 CTV News à Ottawa - le 6 octobre 2016 -Un groupe d'irano-canadiens exhortent le gouvernement à ajouter un nouvel élément sévère à sa résolution annuelle des Nations Unies sur le douteux bilan des droits de l'homme en Iran - un appel international pour une enquête sur les crimes de guerre. Le groupe, qui s'appelle lui-même les "Amis canadiens pour un Iran démocratique", fera sa demande plus tard aujourd'hui lors de la conférence de presse sur la colline du Parlement, à Ottawa, au Canada.

Le groupe présentera ce qu'il dit être une nouvelle preuve qui montre la complicité dans un meurtre de masse de prisonniers politiques par les fonctionnaires du gouvernement iranien en 1988 à la fin de la guerre Iran-Irak.
Un enregistrement audio de l'époque a fait surface en août qui implique des membres de haut rang du régime iranien actuel, y compris le ministre actuel de la justice du pays, a déclaré Shahram Golestaneh, le directeur du groupe.
Le Canada a pris les devants chaque année depuis 2003 en parrainant une résolution de l'ONU condamnant la situation des droits humains en Iran.
C'était l'année où la photographe de presse canadienne d'origine iranienne Zahra Kazemi a été torturée et tuée dans une prison de Téhéran après avoir été arrêtée pour avoir photographié une manifestation.
Maintenant, le groupe Golestaneh veut que le gouvernement fasse monter les enjeux en demandant à l'ONU de lancer une enquête concernant l'événement dans le cadre de cette résolution annuelle.
Shahin Gobadi, un dissident basé à Paris, avec le Conseil National de la Résistance iranienne, a reconnu qu'un tel appel tomberait probablement dans l'oreille d'un sourd à Téhéran et serait détourné par les dirigeants du pays.
Mais il a dit : "Il faudrait également envoyer un message fort à l'échelle internationale selon lequel, on ne peut échapper aux crimes contre l'humanité".
C'est le deuxième jour de suite que le gouvernement Trudeau a fait face à des appels pour utiliser sa nouvelle fusion avec les Nations Unies pour adopter une position ferme sur les droits de l'homme.
Mercredi, une délégation multipartite dirigée par l'ancien député libéral, Irwin Cotler, a appelé le gouvernement à s'opposer à l'adhésion de l'Arabie saoudite, de Cuba, de la Russie et de la Chine dans le prochain vote pour le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.
«Le Canada annoncera sa décision en temps voulu, mais ce que je peux dire c'est que la voix forte des Canadiens s'exprimant pour les droits de l'homme est quelque chose que nous considérons aussi, particulièrement quand vous avez un champion comme Irwin Cotler", a déclaré le ministre des affaires étrangères, Stéphane Dion, mercredi .

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