mardi 30 mai 2017
AI - L’exécution d’un homme arrêté à l’âge de 16 ans révèle le mépris de l’Iran à l’égard des droits de l’enfant
Amnesty international - L’Iran a prouvé son mépris profond à l’égard des droits de l’enfant en exécutant un homme arrêté pour un crime commis alors qu’il était âgé de 16 ans, ce qui constitue une violation éhontée du droit international relatif aux droits humains, a déclaré Amnesty International.
Cet homme, que les médias d’État désignaient uniquement sous le nom d’« Asqar », avait été condamné à une pendaison publique il y a près de 30 ans. Il a été exécuté à la prison centrale de Karaj, une ville proche de Téhéran, le 23 mai 2017.
Iran : Un rédacteur en chef accusé de « contenu non chaste et non-islamique »
Iran : Deux militantes vont en prison
Deux militantes ont été condamnées à des peines de prison, le 24 mai 2017, par la cour de Dezful.
Les femmes, Ashraf Rahimkhani et Zeinab Keshvari, ont travaillé comme gérantes dans la Maison de la Mère des Livres (Ketabsaray-e Madar) à Dezful, dans la province du sud-ouest du Khouzistan.
Les deux femmes ont été condamnés, respectivement, à un an et à trois mois d'emprisonnement pour avoir participé à la propagande contre l'État.
La dernière condamnation pourrait être achetée par le paiement d'une amende.
Les deux femmes ont été condamnés, respectivement, à un an et à trois mois d'emprisonnement pour avoir participé à la propagande contre l'État.
La dernière condamnation pourrait être achetée par le paiement d'une amende.
Source : Radio Farda
En Iran, Le représentant de Khamenei à Mashhad interdit les concerts dans la ville sainte
Le représentant de Khamenei dans la ville sainte de Mashhad a déclaré que jouer de la musique en public et organiser des concerts à Mashhad est une profanation ...
« Organiser des concerts ou jouer de la musique en public dans n'importe quelle partie du pays, s'ils transgressent les règles, n'est pas seulement un péché, mais réellement favorise le vice », a ajouté Ahmad Alamalhoda.
Source : Agence de presse officielle, Tasnim
Iran : L’affaire des sœurs Daemi en instance de révision devant la justice iranienne
L’affaire des sœurs Daemi est passée devant la 48e branche de la cour de révision de la province de Téhéran, samedi 27 mai 2017.
Une source proche de la famille Daemi a déclaré : « Atena Daemi a été emmenée dans la salle du tribunal dans un état physique grave. Elle a perdu 17 kilos et sa pression artérielle est de 8/5. Ce sont les derniers dossiers médicaux enregistrés à son sujet ».
Un homme a été pendu dans la prison de Khoram Abad en Iran
À l'aube du 26 mai, un prisonnier reconnu coupable de faits liés à la drogue a été pendu dans la prison de Parsilon à Khoram Abad en Iran.
Il a été identifié et il s’appelait Morteza Sanaie, il était âgé de 55 ans, et il était originaire de Shiraz.
Source : Les militants des droits de l'homme en Iran
Iran : heurts avec les victimes de l’escroquerie d’une institution financière de l’État - Vidéo
Les victimes de l’escroquerie d’une institution financière affiliée à l’État ont protesté dimanche 28 mai au matin dans différents quartiers de la ville et devant le bureau du gouverneur de Khorramabad.
Selon les rapports, les manifestants ont crié « à bas le gouverneur » et « à bas Dowlatshah » (le directeur de l’institut). Ils ont bloqué les rues et n’ont laissé passer aucune voiture. Comme on peut le voir dans une vidéo filmée à la manifestation devant les bureaux de l’institution financière, des gens en colère ont attaqué l’édifice avec des pierres et ont brisé les vitres.
Iran : Trois prisonniers politiques transférés dans la prison de Rajai Shahr
Les militants étudiants emprisonnés, Majid Assadi et Payam Shakiba, et le prisonnier politique, Mohammad Banazadeh Amirkhizi, ont été transférés dans la prison de Rajai Shahr à Karaj, en Iran, après quatre mois de détention et d'interrogatoires dans le quartier 209 de la Prison d'Evine.
Surtout, il n’y a eu aucun procès pour juger leurs affaires. M. Amirkhizi est un prisonnier politique de longue date et un marchand connu de Téhéran. Il souffre de diverses affections dont une dépression, perte de la mémoire et insomnie.
Majid Assadi, âgé de 24 ans, souffre d'une inflammation aiguë de la moelle épinière et d’un tractus gastro-intestinal tandis que Payam Shakiba souffre de graves migraines qui aggravent ses conditions de détention.
Majid Assadi, âgé de 24 ans, souffre d'une inflammation aiguë de la moelle épinière et d’un tractus gastro-intestinal tandis que Payam Shakiba souffre de graves migraines qui aggravent ses conditions de détention.
Source : les Droits de l'homme en Iran
L'Iran continue d'expulser les réfugiés afghans sans papiers
Voanews - L'Organisation internationale pour les migrations, ou l'OIM, indique qu'environ 130 000 réfugiés afghans sans papiers ont quitté l'Iran depuis le début de 2017.
Le gouvernement iranien oblige beaucoup de réfugiés sans visa à retourner en Afghanistan. D'autres n'ont pas été obligés, mais ils ont décidé d’y repartir tous seuls.
Les Afghans ne savent pas à quoi s'attendre dans leur patrie. Les Talibans contrôlent actuellement plus de 40 % du territoire rural du pays.
lundi 29 mai 2017
Au Parlement italien : pour une politique décisive contre la dictature en Iran
CNRI - Présidée par l'ex ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, et avec la participation de plusieurs sénateurs et députés italiens, une conférence de presse a eu lieu au Parlement italien le 22 mai 2017. Au cours de cette conférence, les participants ont examiné les conséquences de l'élection présidentielle du régime iranien et ont insisté sur l'adoption d'une politique décisive contre le régime pour sa vague d'exécutions et ses interventions terroristes dans la région.
Des enseignants iraniens: « La vie d’Isma’il Abdi est menacée »
L'Organisation des enseignants iraniens a publié une déclaration, le 24 mai, mettant en garde au sujet de la grève de la faim entamée par Isma’il Abdi, ancien Secrétaire général du Syndicat des enseignants d'Iran. Cela a non seulement soulevé des inquiétudes parmi les membres de sa famille et les enseignants de l'Iran, mais aussi au sein d’une grande partie de la population iranienne.
Abdi, professeur de mathématiques d'Islamshahr, dans la province de Téhéran, a été arrêté à son domicile le 9 novembre.
Iran : Les SSF publient une déclaration pour le Ramadan et menacent ceux qui ne suivent pas les « normes islamiques »
Les forces de sécurité de l'Etat ont publié une déclaration pour le mois sacré du Ramadan.
« On espère que les valeurs morales, les normes religieuses, seront soutenues en particulier en ce qui concerne la chasteté et le hijab sera appliqué avec plus d'attention par toutes. De toute évidence, les quelques personnes qui enfreignent les normes de manière évidente seront légalement sanctionnées ».
Source : Agence de presse officielle, ISNA
Source : Agence de presse officielle, ISNA
Iran : Aucune nouvelle des chrétiens convertis, trois mois après leurs arrestations
Nous ne disposons d’aucune nouvelle sur le lieu où se trouvent Anoushe Rezabakhsh (f) et Soheil Zargarzadeh-Sani, deux chrétiens convertis qui ont été arrêtés, il y a trois mois à Oruumieh, en Iran.
Ils ont été arrêtés le 20 février par les forces de sécurité d'Oroumieh.
Source : Les Droits de l'homme en Iran
Iran : le régime fait payer la corde aux parents des pendus
Dans les incroyables opérations de rackett auxquelles ils se livrent dans les prisons en Iran, les mollahs viennent de restaurer une terrible mesure qui avait été enterrée après les massacres des années 1980 : faire payer les familles des exécutés pour qu'elles puissent récupérer le corps de leur proche et l'enterrer.
samedi 27 mai 2017
L'attaque terroriste contre les chrétiens coptes en Égypte est un crime contre l'humanité et va à l’encontre des enseignements de l'Islam
CNRI - La Résistance iranienne condamne fermement l'attentat terroriste sur un autobus transportant des chrétiens coptes en Égypte à la veille du Ramadan, le mois de l'amitié et de la fraternité entre tous les êtres humains, exprime sa sympathie aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.
Les criminels qui massacrent des personnes innocentes, en particulier les enfants, au nom de l'Islam, sont les pires ennemis de Dieu, de l'humanité et de l'Islam. Ces crimes contre l'humanité n'ont rien à voir avec l'Islam, mais contrastent avec les enseignements de cette grande religion.
Iran : un champion de lutte exécuté à Kermanshah, 18 exécutions en cinq jours depuis le simulacre d’élection des mollahs
Le régime cruel des mollahs en Iran en envoyé un champion de lutte, Hojjatollah Tadaro, à la potence le jeudi 26 mai. Il a été pendu après avoir enduré 10 ans d’emprisonnement dans la prison de Dieselabad à Kermanshah, à l’ouest de l’Iran.
Selon les médias officiels, Tadaro était un des lutteurs les plus connus en Iran dans la catégorie des 74 kilos et membre de l’équipe nationale. Il avait gagné des médailles à différents niveaux. Il avait été arrêté il y a dix ans puis condamné à la peine de mort sur des accusations avancées par l’appareil judiciaire cruel des mollahs.
Iran : Une jeune femme face à de lourdes accusations en prison
Les autorités pénitentiaires ont persisté à retenir prisonnière Asma Poursalimi, une jeune femme arrêtée à Oroumyeh, ces derniers mois bien qu’aucun verdict n’ait été prononcé.
Puisque les Pasdarans ont déposé plainte contre elle, elle fait face à des accusations de « Moharebeh » (guerre contre dieu) et « d'appartenance à des partis kurdes ».
Selon une source proche de la famille d'Asma, le jugement final serait probablement basé sur les déclaration des services de renseignements des Pasdarans étant donné qu’elle n’a eu accès à aucun avocat.
Source : Les actualités Maf
Six prisonniers pendus à Tabriz et Ardabil en Iran
Le matin du mardi 23 mai, cinq prisonniers condamnés à mort pour meurtre ont été pendus dans la prison centrale de Tabriz en Iran.
Trois de ces prisonniers ont été identifiés. Ils s’appelaient Kazem Hajaji, Seyed Ali Mousavi et Jaber Fakhri.
Le même jour, un autre prisonnier, Davar Hamdard, a été pendu dans la prison d'Ardabil. Il avait été accusé de faits liés à la drogue.
Le même jour, un autre prisonnier, Davar Hamdard, a été pendu dans la prison d'Ardabil. Il avait été accusé de faits liés à la drogue.
Source : Organisation Iranienne des Droits de l'Homme
Amnesty International : une militante des droits des femmes dans un état critique en Iran
Amnesty International, le 23 mai 2017 - La santé de la militante des droits des femmes iraniennes Atena Daemi s’est gravement détériorée. Après 46 jours de grève de la faim, son état de santé est maintenant critique, et son corps a commencé à rejeter les fluides.
Malgré les avertissements des médecins, les autorités continuent de refuser de la transférer dans un hôpital extérieur à la prison pour qu’elle y reçoive des soins spécialisés. Amnesty International la considère comme une prisonnière d'opinion.
vendredi 26 mai 2017
Des syndicalistes se sont rassemblés pour empêcher une exécution politique en Iran
Lors d’un rassemblement devant la prison de Sanandaj dans l’est de l’Iran le 22 mai, des défenseurs des droits syndicaux et ouvriers ont empêché l’exécution d’un jeune condamné.
Le rassemblement a duré du soir au matin a rapporté le site Keyhan Novin. Himan Mostafaï un jeune kurde de Sanandaj est dans le couloir de la mort depuis 4 ans. Ce détenu politique a été inculpé de de coopération avec un parti kurde.
Confiscation des biens d’un prisonnier politique à Sanandaj
Teymour Khaledian, un défenseur des droits des ouvriers en Irana été arbitrairement arrêté pour « trouble de l’ordre public » et incarcéré en mars 2017 alors qu’il s’était rendu au tribunal de Sanandaj à l’est de l’Iran.
Les terres de son père ayant été confisquées par les gardiens de la révolution, ce dernier avait déposé plainte pour demander justice contre cet organe de sécurité.
Un responsable du régime iranien déclare : « 10 Provinces ont franchi la ligne rouge du Hijab »
Ahmad Sehat Ghol, directeur de l'Organisation islamique des médias iraniens, a déclaré que « dix provinces iraniennes ont violé les lignes rouges du hijab » agitant r une « sonnette d'alarme » pour le régime iranien.
« Si nous examinons les comptes rendus au sujet de la situation du hijab à travers le pays, il y a 10 provinces qui ont franchi la ligne rouge à cet égard », a-t-il déclaré mercredi à l'agence de presse Tasnim (Appartenant à la force Qods des Gardiens de la révolution).
« C'est un club masculin" : Discrimination contre les femmes dans le marché du travail en Iran
Human Rights Watch - « Je suis ingénieur en mécanique et j'ai été convoquée pour un entretien d’embauche dans le domaine pétrolier et gazier en Iran [...].
Mon contact dans la société m'a dit qu'ils m'aimaient vraiment, mais qu'ils ne voulaient pas engager une femme pour aller sur le terrain.
- Naghmeh, une femme de 26 ans de la ville de Téhéran
« J'ai souvent impressionné mon patron sur des questions que j’abordais sur la programmation, mais j'ai rarement eu la possibilité de participer au processus décisionnel. Une fois mon patron m'a dit de venir expliquer mes questions lors d'une réunion, mais il a immédiatement rétracté sa suggestion en disant que ce n'est pas une bonne idée puisqu'il s'agit d'un club masculin.
« J'ai souvent impressionné mon patron sur des questions que j’abordais sur la programmation, mais j'ai rarement eu la possibilité de participer au processus décisionnel. Une fois mon patron m'a dit de venir expliquer mes questions lors d'une réunion, mais il a immédiatement rétracté sa suggestion en disant que ce n'est pas une bonne idée puisqu'il s'agit d'un club masculin.
Arrêté à l’âge de 16 ans, il a été exécuté 30 ans après en Iran
Amnesty International, le 25 mai 2017 - L'Iran a démontré son mépris total pour les droits de l'enfant en exécutant un homme arrêté pour un crime commis alors qu'il avait 16 ans, et cet acte meurtrier est dans une violation flagrante du droit international des droits de l'homme, a déclaré Amnesty International.
L'homme, qui a été identifié dans les médias d'Etat seulement sous le nom de « Asqar », a été condamné à mort par pendaison publique, il y a près de 30 ans. Il a été exécuté dans la prison centrale de Karaj, près de Téhéran, le 23 mai 2017.
La situation critique de trois prisonniers politiques iraniens
L’état de santé de la militante des droits de l’homme Atena Daemi, en grève de la faim depuis le 9 avril, s‘est détériorée. Elle souffre de douleurs rénales intenses, de saignements, d’étourdissements, de nausées, de variations importantes de la tension artérielle, d’une baisse de la vue et elle a perdu beaucoup de poids. Elle ne peut même plus boire d’eau.
Atena est en grève de la faim pour protester contre les injustices dont elle victime, ainsi que les peines d’emprisonnement prononcées à l’encontre de ses sœurs qui l’ont défendu au moment de son arrestation.
Iran : Exécutions collectives au lendemain du simulacre d’élection - Neuf pendaisons le 23 mai
La dictature religieuse iranienne a repris sa série de pendaisons et de tortures tout juste après sa mascarade électorale. Les 22 et 23 mai, dix détenus ont été pendus à Tabriz (nord-ouest), Ardebil (nord-ouest), Kermanchah (ouest), Zahedan (sud-est), Ispahan (centre) et Karaj (centre). Neuf de ces exécutions ont eu lieu dans la seule journée du 23 mai.
Á Zahedan, pendant la pendaison d’Abdulkarim Chahnavazi, 30 ans, les bourreaux ont mis la corde au cou d’un autre détenu, qu’ils n’ont pas exécuté. Celui-ci était amené sur place pour être témoin de la pendaison, après laquelle ils lui ont enlevé la corde du coup, lui annonçant qu’il sera pendu dans 40 jours.
Un SDF grand brûlé dans les rues de Qaemchahr en Iran
Une vidéo a été publiée sur les médias sociaux au sujet de la vie d'un sans-abri au corps brûlé qui dort sous un pont dans la ville de Qaemchahr, en Iran.
Il a été brûlé en essayant de se réchauffer avec du feu lorsqu'il s’est endormi devant et a été transféré à l'hôpital.
Il a été expulsé de l'hôpital, après avoir été soigné pour ses brûlures, avec ses bandages et sa blouse d'hôpital, parce qu'il n'avait pas d'argent.
Actuellement, il est dans un état critique et, en dépit de ses brûlures, il dort à même le sol avec un confort minimum.
Il a été expulsé de l'hôpital, après avoir été soigné pour ses brûlures, avec ses bandages et sa blouse d'hôpital, parce qu'il n'avait pas d'argent.
Actuellement, il est dans un état critique et, en dépit de ses brûlures, il dort à même le sol avec un confort minimum.
Source : Agence de presse officielle, ISNA
Iran : La population carcérale a augmenté de 333 % en 30 ans
Le responsable des organisations pénitentiaires, Asghar Jahangir, a annoncé les statistiques concernant la situation pénitentiaire en Iran.
« La population (de l'Iran) a augmenté jusqu’à 80 millions, mais la population pénitentiaire des prisons n'est pas compatible avec la population du pays. Nos prisons ne sont pas adaptées à la population carcérale actuelle ».
« En 1979, nous avions une population de 37 millions et 8 557 prisonniers. En 1981, nous avions une population de 40 millions et 34 590 prisonniers. En 2016, avec une population de 78 millions, nous avions 223 000 prisonniers. Cela montre que, malgré le fait que la population du pays ait augmenté de 66 % de 1985 à 2016, le nombre de prisonniers a augmenté de 333 % ».
« 64 % des prisonniers sont mariés et plus de 9 000 ont un ou plusieurs enfants. En outre, 70 % des détenus ont moins de 40 ans et sont dans les 10 premières années de leur mariage. 202 enfants sont également en prison avec leurs mères.
« En 1979, nous avions une population de 37 millions et 8 557 prisonniers. En 1981, nous avions une population de 40 millions et 34 590 prisonniers. En 2016, avec une population de 78 millions, nous avions 223 000 prisonniers. Cela montre que, malgré le fait que la population du pays ait augmenté de 66 % de 1985 à 2016, le nombre de prisonniers a augmenté de 333 % ».
« 64 % des prisonniers sont mariés et plus de 9 000 ont un ou plusieurs enfants. En outre, 70 % des détenus ont moins de 40 ans et sont dans les 10 premières années de leur mariage. 202 enfants sont également en prison avec leurs mères.
Source : Site web officiel, Asre Iran
Mohammad Mohaddessin discute du récent simulacre d’élection présidentielle en Iran
Entretien avec Mohammad Mohaddessin au sujet du récent simulacre d’élection présidentielle en Iran
CNRI – Le simulacre d’élection présidentielle en Iran a pris fin, mais ce n’est pas le cas du conflit et du désaccord dans les hautes sphères du régime théocratique. L'entretien suivant examine les enjeux les plus pressants de cette « élection » et les perspectives.
Q : Il y a des rapports contradictoires provenant d'Iran. Certains suggèrent un mécontentement croissant de la population, en particulier dans les rangs des jeunes, mais d'autre part, Téhéran prétend qu'il y a eu une participation massive lors de l’élection et affirme qu'une telle participation suggère un soutien généralisé au régime. Comment expliquez-vous ces rapports contradictoires ?
mercredi 24 mai 2017
Les exécutions reprennent à grand rythme après la présidentielle en Iran
On trouvera encore en Occident des journalistes qui parlent de "modération" et "d'ouverture" en évoquant Rohani. Mais en Iran, il reste le roi des exécutions.
L'encre des résultats de la présidentielle, savammment manipulés, pas encore sèche, que les bourreaux reprennent le rythme : les exécutions se succèdent.
Le 20mai : Un prisonnier politique, Kamal Hassan Ramezani, Kurde syrien, a été exécuté à Oroumieh
Le 22 mai : Un homme de 50 ans a été exécuté à Ardebil et un autre homme à Ispahan
Le 23 mai : Un homme de 30 ans a été exécuté à Zahedan et un homme de 33 ans à Kermanchah
Soit 18 exécutions au mois de mai en Iran.
Iran : Une pendaison et un simulacre d'exécution à Zahedan
Le 23 mai au matin, un prisonnier a été pendu dans la prison centrale de Zahedan en Iran. Il a été identifié comme s’appelant Abdulkarim Shahnavazi et il avait 30 ans.
Saied Hood, un autre prisonnier, a également été transféré en isolement en vue de son exécution. Il a été emmené à la potence avec Abdulkarim Shahnavazi et on lui a même placé la corde autour de son cou. Mais, il a été renvoyé dans sa cellule après avoir assisté à l'exécution d’Abdulkarim Shahnavazi. On lui a dit qu'il serait pendu 40 jours plus tard.
Source : Les militants des droits de l’homme et de la démocratie
La vérité derrière le simulacre d’élection présidentielle iranienne
Mohammad Mohaddessin est Président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil National de la Résistance iranienne
Depuis son fondement, le régime théocratique au pouvoir en Iran s’est servi d’élections truquées pour peindre un tableau démocratique de sa gouvernance tyrannique à travers le monde. Malheureusement, pour diverses raisons, certains hommes politiques et gouvernements Occidentaux admettent cela et essayent d'investir dans la lutte pour le pouvoir entre les soi-disant factions des « modérés » et les « radicaux » au sein du régime des mollahs, un scrutin qu'ils croient authentique.
AI : une prisonnière politique menacée de l’allongement de sa peine de prison pour avoir porté plainte pour le massacre de 1988 en Iran
Amnesty International a publié lundi un appel urgent concernant une prisonnière politique qu’on menace de prolonger sa peine de prison pour avoir déposé une plainte demandant qu’une enquête officielle soit ouverte sur les exécutions de son frère et sa sœur lors du massacre des prisonniers politiques à l’été 1988 en Iran.
Amnesty a souligné que la prisonnière d’opinion Maryam Akbari Monfared avait été menacée d’un alourdissement de sa peine de trois ans de prison et d’un exil dans une prison isolée. Elle est victime de représailles pour avoir écrit une lettre ouverte afin d’obtenir la justice pour son frère et sa sœur qui ont été exécutés sans procès en 1988. Elle purge une peine de 15 ans dans la prison d’Evin à Téhéran depuis 2009.
On peut lire dans la déclaration d’Amnesty International du 22 mai 2017 :
Iran : Un prisonnier pendu à la prison d'Ardebil
Le 23 mai, un prisonnier qui avait été transféré en isolement à la prison centrale d'Ardebil en Iran, a été pendu dans cette maison d'arrêt en Iran.
Il s’appelait Davar Hamdard, il était âgé de 50 ans et il était marié et avait des enfants. Après l'arrestation de sa femme, il s'est présenté de lui-même en prison pour prendre sa place pour avoir transporté moins d'un demi kilo de stupéfiants.
Source : Site web Keihan Novin
La Résistance iranienne appelle à enquêter sur les conditions atroces des prisons iraniennes et des prisonniers
La population pénitentiaire a augmenté de cinq fois plus que celle de la population générale, selon le responsable pénitentiaire
Le 19 mai, un jeune prisonnier du nom d'Ali Shahsavari, détenu dans un pavillon connu sous le nom de « Centre de correction » de la prison de Zabol (au sud-est de l'Iran), a tenté de se suicider pour protester contre le fait que le procureur de Zabol ait refusé de l'autoriser à sortir à la fin de sa peine.
Iran : Un homme condamné à mort pour avoir tué un agent des Pasdarans
Himan Mostafaï a été condamné à mort par la cour révolutionnaire de Sanandaj pour le meurtre d’un agent du Corps de la Garde révolutionnaire (Les Pasdarans).
Il a été accusé de « mener une guerre contre Dieu ». Mostafaie a été arrêté par les forces de sécurité en 2012 et a été conduit en prison.
Après l'annonce de sa peine, un certain nombre de personnes, y compris des militants des droits civiques, se sont réunis à l'extérieur de la prison centrale de Sanandaj pour demander l’annulation de sa peine de mort.
Après l'annonce de sa peine, un certain nombre de personnes, y compris des militants des droits civiques, se sont réunis à l'extérieur de la prison centrale de Sanandaj pour demander l’annulation de sa peine de mort.
Source : Site web, Kurdpa
mardi 23 mai 2017
La Résistance iranienne (CNRI) condamne fermement l’attaque terroriste à Manchester
Le monde est en état de choc et de détresse après l'attaque terroriste criminelle sur la Manchester Arena. La Résistance iranienne (CNRI) condamne cette attaque cruelle et adresse ses plus sincères condoléances et ses sympathies au peuple britannique, particulièrement aux familles des victimes. Le CNRI souhaite un prompt rétablissement aux personnes blessées suite à l'attaque.
Tuer sans raison des personnes innocentes et sans défense, particulièrement des enfants et des adolescents, est un crime contre l’humanité et n'a rien à voir avec l’Islam Chiite ou Sunnite, et contredit fortement les enseignements de cette grande religion.
Iran – Les protestations contre les fraudes électorales continuent dans le sud
Le Département pétrolier du Khouzistan, dans le sud-ouest du pays, est le théâtre des manifestations contre les vastes fraudes électorales dans les élections municipales. Dimanche, 22 mai, les manifestants se sont rassemblés devant le gouvernorat d’Ahwaz (chef-lieu du Département) pour protester contre les manipulations dans les résultats des suffrages.
Ce troisième jour de protestations dans cette ville a abouti à des accrochages avec les forces de l’ordre.
Un prisonnier a été pendu dans la prison d'Isfahan en Iran
En Iran, des milliers de femmes sont arrêtées en un mois pour port inapproprié du voile
Suite à l’arrestation de milliers de filles et de femmes "de rue" en Iran, il a été déterminé que 600 d'entre elles étaient des prostituées et qu’elles ont été forcées à exercer ce travail. Selon d'autres statistiques, il existe 1,5 million de veuves et de divorcées dans le pays et chaque jour, 160 personnes sont ajoutées à ce chiffre.
Pendant un mois, un certain nombre de femmes mal voilées ont été arrêtées en Iran. Les détails qui les concernent sont les suivants :
Maryam Radjavi se félicite des positions exprimées par la conférence de Ryad
« La solution à la crise dans la région réside dans le renversement du régime du guide suprême en Iran »
Maryam Radjavi, présidente-élue du Conseil national de la Résistance iranienne, s'est félicitée des positions exprimées par la conférence des chefs d’Etat arabes, islamiques et des Etats-Unis, tenue le 21 mai à Ryad, concernant les politiques déstabilisatrices du régime iranien pour la région et le monde.
Un prisonnier sunnite d’opinion en grève de la faim en Iran
Un prisonnier sunnite iranien dans la prison Rajai Shahr, dans l'ouest de Téhéran, est en grève de la faim depuis plus de 14 jours en raison du refus des autorités pénitentiaires de lui fournir des soins médicaux.
Seyyed Qassem Abesteh a perdu 7 kilos en poids depuis qu’il a commencé la grève de la faim le 7 mai. Les rapports indiquent qu'une tumeur a été trouvée près des amygdales de ce prisonnier, ce qui fait qu’il respire difficilement.
Iran : Atena Daemi en grève de la faim est dans une situation critique à Évine
Atena Daemi, une prisonnière politique serait dans une situation critique dans la tristement célèbre prison d’Évine à Téhéran après 44 jours de grève de la faim. Dans la nuit du 20 mai, elle a été transférée à la clinique d’Évine pour des « douleurs à l’estomac et des vomissements. »
Cependant, le personnel pénitentiaire a refusé d’envoyer Mme Daemi aux urgences à l’hôpital. Elle a déjà perdu 14 kilos. Elle a eu des vomissements sévères dont deux fois avec du sang.
Mme Daemi est en grève de la faim depuis le 8 avril après que deux de ses sœurs ont été arrêtées et condamnées à des peines d’emprisonnement.Les Iraniens à l'étranger n'ont porté aucun intérêt à l'élection en Iran - vidéo
Les Iraniens en France ne se font aucune illusion sur la réélection de Rohani. C'est pourquoi ils ont été très peut nombreux à aller voter comme partout ailleur à l'étranger. Sur la base des chiffres officiels des médias étrangers comme la BBC ont évoqué un taux de participation de seulement 6,5% du corps électoral pour l'étranger, Sur 2.5 millions de votant à l'étranger, seul 168430 sont allés voter.
Il faudrait donc mettre sérieusement en doute les chiffres officiels à l'intérieur du pays. Pour Behzad Naziri membre du Conseil national de la Résistance iranienne le résultat de cette élection témoigne de l'affaiblissement du Guide suprêm et du régime. A voir témoignages d'Iraniens en France dans le Journal 19/20 de France 3 Iles de France:
Le régime en Iran, "fer de lance du terrorisme mondial"
Le roi Salmane d'Arabie saoudite s'est livré dimanche, à l'ouverture d'un sommet entre pays musulmans et Etats-Unis, à une attaque sans précédent contre l'Iran chiite qu'il a qualifié de "fer de lance du terrorisme mondial", a rapporté l’AFP depuis Ryad.
Il s'est dit en même temps déterminé à "éliminer le groupe (jihadiste sunnite) Etat islamique et toutes les organisations terroristes, quelle que soit leur religion, leur confession ou leur idéologie".
Iran : Les forces de sécurité arrêtent 28 hommes et 35 femmes en soirée
Le Procureur adjoint de Machad a annoncé l'arrestation de 28 hommes et de 35 femmes qui participaient à une soirée. Hossein Heidari a déclaré que 10 groupes de policiers ont été envoyés pour s’occuper de la fête. « Les agents ont été forcés de tirer en l'air parce qu'un certain nombre de personnes s'échappaient », a-t-il ajouté.
Source : Agence de presse officielle, Tasnim
Iran : Risquant 60 coups de fouet, un iranien candidat aux élections pour avoir le droit de se promener avec un chien
New York Times - Payam Mohebi est un candidat au conseil municipal de Téhéran et le vétérinaire star de la ville : « Je me présente pour qu'un siège au conseil municipal soit destiné aux animaux », a-t-il déclaré de sa campagne. Avec ses affiches de campagne placardées à Téhéran, Payam Mohebi, le vétérinaire vedette de la ville de Téhéran, estime qu’il est soit sur le point de remporter la victoire aux élections locales de vendredi ou, soit sur le point de recevoir 60 coups de fouet. En Iran ces jours-ci, il est souvent difficile de faire des prévisions.
dimanche 21 mai 2017
Le président du régime iranien n'a pas de pouvoir de décision
La vérité derrière la parodie d’élection présidentielle en Iran
Est-ce que des élections démocratiques sont concevable sous un régime de la nature de celui des mollahs en Iran ? Ou est-ce juste de la poudre aux yeux pour voiler un régime médiéval qui est le reflet idéologique de Daech ? Dans cet article paru dans Forbes, le 19 mai, 2017, Mohammad Mohadessin, président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil National de la Résistance iranienne, examine cette question. Voici la traduction de son article.
Est-ce que des élections démocratiques sont concevable sous un régime de la nature de celui des mollahs en Iran ? Ou est-ce juste de la poudre aux yeux pour voiler un régime médiéval qui est le reflet idéologique de Daech ? Dans cet article paru dans Forbes, le 19 mai, 2017, Mohammad Mohadessin, président de la Commission des Affaires étrangères du Conseil National de la Résistance iranienne, examine cette question. Voici la traduction de son article.
La Commission américaine pour la liberté religieuse condamne les violations des droits des minorités par le régime iranien
La Commission américaine pour la liberté religieuse, dans son rapport de 2017, a abordé les violations de la liberté de religion à travers le monde, y compris en Iran. La commission déclare, dans son dernier rapport publié le mercredi 14 mai, « il y a eu une violation continue de la liberté religieuse en Iran au cours de l’année écoulée, avec de longues détentions illégales, des tortures, des emprisonnements et des exécutions basées sur des accusations religieuses qui sont monnaie courante. »
samedi 20 mai 2017
Présidentielle en Iran - une mascarade pseudo-démocratique (NDH)
"Nouveaux droits de l'Homme" vient de publier un communiqué à l'issus de la farce électorale en Iran. Voici le texte de ce communiqué:
La dictature des mollahs, qui veut jouer à la démocratie, tout en réprimant le peuple iranien depuis près de quarante ans, a donné le spectacle d’une élection présidentielle à la française, mais où les deux candidats, au final n’étaient que des marionnettes adoubées par un Guide suprême Ali Khamenei au nom du régime théocratique instauré par Khomeiny.
Si Rohani, président sortant l’a, au final emporté sur son concurrent Raisi, ce n’était qu’un scrutin « à pile ou face » puisque tous les deux étaient des figures d’une même pièce frappée au sceau du fanatisme islamique.
Comme dans les pays communistes autrefois, où seuls les tenants du totalitarisme avaient voix au chapitre, la Résistance doit au plus tôt s’imposer, même si elle est toujours réduite au silence dans son propre pays. La jeunesse iranienne, les jeunes femmes en particulier, n’ont pas caché cet espoir dans les quelques reportages qui leur étaient consacrés en France.
Paris, le 20 mai 2017
Pierre Bercis Clément Sylvestre
Président de NDH Secrétaire général de NDH
Comme dans les pays communistes autrefois, où seuls les tenants du totalitarisme avaient voix au chapitre, la Résistance doit au plus tôt s’imposer, même si elle est toujours réduite au silence dans son propre pays. La jeunesse iranienne, les jeunes femmes en particulier, n’ont pas caché cet espoir dans les quelques reportages qui leur étaient consacrés en France.
Paris, le 20 mai 2017
Pierre Bercis Clément Sylvestre
Président de NDH Secrétaire général de NDH
Iran : Reconduction de Rohani à la présidence, division au sein du régime, intensification de la crise et de la guerre du pouvoir
• L’échec cuisant de Khameneï dans la manipulation électorale est un signe de déclin
• La crise ouverte au sommet du fascisme religieux se poursuivra jusqu’à la chute du régime du Guide suprême
• Rohani ne peut ni ne veut transformer les fondements et la conduite du régime
• Durant son deuxième mandat, les terribles destructions économiques et sociales et la répression continueront
• Rohani ne peut ni ne veut transformer les fondements et la conduite du régime
• Durant son deuxième mandat, les terribles destructions économiques et sociales et la répression continueront
Au terme de la mascarade électorale qui a tourné à la guerre des loups, Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a estimé que le régime, déchiré, était davantage affaibli, avant d’ajouter que le deuxième mandat de Rohani n’aura pour conséquence que d’aggraver la crise et d’accentuer la lutte pour le pouvoir. La crise qui s’est ouverte au sommet du fascisme religieux se poursuivra jusqu’à la chute du régime du Guide suprême. Cette lutte exacerbée pour le pouvoir est le résultat de l’échec stratégique du régime dans le règlement des problèmes impérieux de la société et la montée du mécontentement général.
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