L’opposition syrienne a dénoncé le rôle néfaste du régime iranien, affirmant qu’il est le principal problème dans le plan russe de zone de sécurité. Ahmad Ramadan, le responsable des relations publiques et des médias de la Coalition nationale syrienne a évoqué ce problème dans une interview avec Sky News le 6 mai :
« Concernant les différentes parties dans les négociations, notamment les Russes, Turcs, Américains et les observateurs d’autres pays, il faut admettre qu’il existe un gros problème : alors que nous sommes à la veille de la quatrième discussion d’Astana, le cessez-le-feu n’a toujours pas été mis en place et les bombardements, auxquels les Russes participent, se poursuivent toujours (…) Mais le second point qui s’est transformé en un gros problème pour nous est lié au régime iranien. Le régime iranien ne fait pas partie de la solution. Le régime iranien ne peut pas faire partie d’un mécanisme de contrôle du cessez-le-feu ou une force de paix. »
Ahmad Ramadan a déclaré : « Les milices soutenues par le régime iranien sont celles impliquées dans la migration forcée des Syriens. »
Concernant la décision de suspendre la participation de l’opposition dans les discussions d’Astana, le responsable des relations publiques de la Coalition nationale syrienne a déclaré : « La délégation d’opposition ne s’est pas retiré des négociations ; elle a seulement suspendu sa participation en attendant des engagements réels et sérieux concernant le cessez-le-feu, notamment de la part des Russes. »
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