La mine appartient à la Fondation de coopération des Basij affiliés aux Gardiens de la révolution (pasdaran)
Les familles des mineurs qui ont perdu la vie lors d'une récente explosion dans la mine d'Azadchahr (dans la province du Golestan, au nord de l'Iran), sont entrées en conflit avec des unités de la police anti-émeute postées à la mine. Ces unités avaient pour but d’éloigner les parents proches des victimes, qui ont refusé de quitter le site.
Ces proches sont restés à l'entrée de la mine jour et nuit depuis le récent incident.
Le 4 mai, de nombreux mineurs ont organisé un rassemblement de protestation en marge d'une séance de crise organisée avec le gouverneur de la province du Golestan. « Nos salaires mensuels équivalent au prix de la collation d'un ministre et nous sommes expulsés du travail si nous protestons », ont-ils déclaré.
Même à une profondeur de 1 700 mètres, il n'y a pas de dispositifs de ventilation dans cette mine, selon les mineurs qui se sont précipités sur les lieux pour sauver leurs collègues après la récente explosion de gaz. En mars, les responsables du régime iranien ont arrêté et menacé les mineurs qui avaient exigé le paiement de leurs salaires impayés depuis huit mois.
Cette mine appartient à la « Eghtesad Mehr Bank », associée à la Fondation de coopération des Basij affiliés aux Gardiens de la révolution (pasdaran).
Conseil national de la Résistance iranienne
Le 6 mai 2017
Le 6 mai 2017
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