Reporters Sans Frontières - Trente-huit ans après l’arrivée au pouvoir de l'ayatollah Khomeiny et la chute du régime du shah, la liberté de la presse, qui était l'une des plus importantes revendications de la révolution de 1979, reste une promesse non tenue des dirigeants iraniens. Dans un paysage médiatique très largement contrôlé par le régime islamique, la répression à l’égard des journalistes, des journalistes-citoyens et des médias indépendants ne faiblit pas : les intimidations permanentes, les arrestations arbitraires, les condamnations très lourdes prononcées à l’issue de procès inéquitables par des tribunaux révolutionnaires font toujours le quotidien de la presse iranienne. Malgré un certain apaisement dans les relations internationales, l’Iran reste toujours l'une des cinq plus grandes prisons du monde pour les professionnels de l’information.
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