Alors qu’on célèbre la journée des enseignants en Iran, l’ancien directeur général de l’Union des syndicat des enseignants « Esmaeil Abdi » est en grève de la faim en prison et un enseignant a été envoyé en exil pour avoir chanté pendant un cours d’art.
Le 2 mai du calendrier iranien est la journée des enseignants et le début d’une semaine d’hommage aux professeurs. Or, À la veille de cette journée, Esmaeil Abdi, l’ancien directeur général de l’union des syndicats des enseignants, qui purge actuellement une peine de prison de six ans, a annoncé qu’il entreprenait une grève de la faim.
Soulignant dans sa lettre les violations répétées des droits des enseignants, leurs détentions et leurs procès expéditifs, le militant syndical a écrit : « J’ai commençais une grève de la faim le 30 avril pour protester contre l’absence d’indépendance du pouvoir judiciaire dans les verdicts donnés contre les enseignants et les travailleurs militants ». Il a exigé que son cas soit examiné comme un cas normal et non comme une menace à la sécurité nationale.
De plus, le site web « droit des enseignants et des travailleurs » a annoncé qu’Aziz Ghasemzadeh, porte-parole de l’association des syndicats des enseignants, a été condamné à un an d’exil. Le département de l’éducation de Gilan a sanctionné le professeur de musique pour avoir chanté en classe.
Par ailleurs, à la suite d’appels sur les réseaux sociaux le 9 mars 2016, de nombreux enseignants dans différentes villes iraniennes sont descendus dans la rue, brandissant des affiches et demandant qu’on examine leurs demandes.
Des rassemblements se sont tenus devant le parlement du régime à Téhéran et le département de l’Éducation dans différentes villes. Les manifestants ont demandé la réforme du paiement des enseignants et du système de santé. Des affiches demandaient l’annulation des condamnations des militants du syndicat des enseignants.
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