La Commission du travail du Conseil National de la Résistance Iranienne a exprimé ses plus sincères condoléances aux familles et aux habitants de la province du Golestan dans le nord de l'Iran après que des dizaines de mineurs assidus aient perdu la vie suite à l'effondrement d'une mine de charbon. La Commission du travail du CNRI a également appelé toute la population locale, et en particulier les jeunes, à s’unir en solidarité avec les familles des victimes et les blessés.
Le mercredi 3 mai avant midi, l’explosion d’une mine de charbon dans la province du Golestan a provoqué l’effondrement d’un tunnel sur des dizaines de mineurs.
Le ministre iranien du Travail, Ali Rabie, a admis que tous les mineurs piégés sous les décombres avaient perdu la vie, annonçant même 35 décès. Alors qu'avant ses déclarations, d'autres responsables du régime avaient déclaré que 90 mineurs avaient perdu la vie. Quelques heures seulement après l'explosion, les responsables du régime ont tenté de fournir des chiffres différents au sujet du nombre de personnes tuées ou laissées sous les décombres, tout cela pour cacher la portée de l'horrible incident. Cependant, les secouristes et les mineurs qui ont réussi à survivre n'avaient aucun espoir pour ceux laissés sous les décombres.
La mine Yourt Zemestane, avec environ 500 mineurs, se trouve à 90 kilomètres de la ville d'Azadshahr.
« Cette mine a des tunnels horizontaux, et l'explosion a eu lieu au bout d'un tunnel d'une longueur de 1000 mètres, et le point de blocage est situé à environ 1 000 mètres de l'ouverture de la mine », a déclaré Jafar Sargheini, ministre adjoint de l'Industrie.
« Les problèmes financiers ont entraîné l'absence de mesures de sécurité dans la mine de charbon. Les travailleurs négocient constamment leurs propres revendications », a déclaré Ramezan Bahrami, responsable du Département des mines et de l’industrie du gouvernement dans la province du Golestan, dans une interview accordée à l'agence de presse Tasnim, affiliée à la Force Qods des Pasdaran.
Malgré le fait que les mineurs avaient senti du gaz dans la mine la veille et ont informé les responsables du régime à cet égard, rien n’a été fait, selon les quelques mineurs qui ont survécu. Cette mine manquait de dispositif de détection de gaz, de système de ventilation ou de mesures de sécurité. Le tunnel était une ouverture à sens unique et, en cas d'explosion, personne ne pouvait survivre.
Les mineurs ont été forcés de continuer à travailler dans des conditions intolérables malgré le fait qu’ils n’ont pas reçu leurs salaires pendant les 18 derniers mois et sont restés sans assurance.
La Commission du travail du CNRI souligne que tant que cette dictature religieuse sera au pouvoir en Iran et pillera les richesses de la population pour financer son exportation de l’extrémisme dans la région, ses armes de destruction massive et la répression domestique, ou bien pour remplir les comptes bancaires des hauts responsables du régime ; les travailleurs iraniens ne connaîtront aucun autre sort que d’être enterrés vivants et de souffrir d'une mort lente sous ce régime corrompu et répressif. La réponse qu'ils reçoivent pour leurs revendications et leurs grèves n'est que l'emprisonnement, la flagellation et le licenciement. La seule solution est de s'unir et de rester solidaire afin de déraciner le régime des mollahs et établir la liberté et une gouvernance démocratique en Iran.
La Commission du travail
Conseil National de la Résistance Iranienne
Le 3 mai 2017
Conseil National de la Résistance Iranienne
Le 3 mai 2017
Lire aussi:
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire