Un chercheur et professeur d'université a annoncé qu'en Iran, le seuil de la pauvreté absolue pour une famille urbaine de quatre personnes en 2017 s'élevait à environ quatre millions de tomans (973 €) ajoutant que selon les calculs de ces dernières années, 33 % de la population souffre d’une « pauvreté absolue ».
« Des études montrent que le seuil de la pauvreté absolue pour les zones défavorisées est de 50 % des zones urbaines et qu’il correspond à environ deux millions de tomans (486 €) », a ajouté Hossein Raghfar.
Raghfar a déclaré que, selon le gouvernement, la pauvreté absolue pour une famille de cinq personnes était de 700 000 tomans (170 €).
« Ce montant ne couvre même pas les frais de nourriture pour une famille de cinq personnes », a-t-il ajouté.
« Les familles iraniennes sont devenues plus petites et sont, en moyenne, composées de quatre personnes. Le seuil de pauvreté varie dans les différentes régions du pays et même dans différents villages », a ajouté le professeur d'université.
« En 2012, lorsque nous avons calculé le coût des traitements médicaux familiaux, nous avons constaté que 7 % d'entre eux rejoignaient la catégorie des ménages pauvres en calculant les traitements coûteux et qu'ils étaient tombés en dessous du seuil de pauvreté. Ces personnes, alors qu’elles avaient des dépenses onéreuses, n'étaient pas pauvres, mais avec les frais médicaux, 7 % ont été ajoutés à la population frappée par la pauvreté », a déclaré Hossein Raghfar ... « Nos études montrent que le revenu de 6 % de la population n'est pas suffisant pour payer leur nourriture. Le nom de ce stade est la ligne de la faim, et cela signifie que le revenu d'une famille ne peut même pas fournir de la nourriture au ménage. Nous savons que les ménages font face non seulement aux dépenses alimentaires, mais aussi à d'autres dépenses telles que le transport, l'habillement, le logement etc. », a-t-il ajouté.
« Une famille dont les dépenses totales sont inférieures au panier alimentaire minimum, doit nécessairement faire face à la faim, à des problèmes liés à l'éducation et à l'accès aux services de santé. Bien que les institutions publiques déclarent que ce chiffre est de 2 à 3 %, pour autant que je m’en souvienne, le ministère de la santé a annoncé que ce chiffre était de 10 %, sauf pour un groupe qui souffre de malnutrition ».
Hossein Raghfar a déclaré que les chiffres les plus bas calculés ont montré que 33 % de la population souffrait de pauvreté absolue, dont 6 % souffrent de la faim, ce représente près de 5 millions de personnes.
Source : ISNA News Agency - 7 avril 2018
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