Communiqué de presse : Les députés britanniques ont soutenu l’appel de la population iranienne pour un changement démocratique en Iran et ont exhorté le gouvernement britannique à reconnaître le CNRI comme l’alternative viable à la théocratie actuelle.
Des membres de tous les partis de la Chambre du parlement ont participé avec les membres de la communauté anglo-iranienne, les juristes et les défenseurs des droits humains, à une réception au parlement britannique pour fêter le Nouvel An perse, Norouz, le mercredi 28 mars.
Le député David Jones a lu le message de Norouz de la Première ministre et a rejoint d’autres parlementaires pour fêter Norouz. Il a également exprimé son espoir de voir le prochain Norouz fêté dans un Iran libre et démocratique.
Le député Dr Matthew Offord, qui présidait cet évènement, a évoqué le soulèvement national de l’année passée en Iran et a déclaré : « Les manifestations populaires qui ont visé la théocratie dans son intégralité sont le début d’une nouvelle ère pour la nation iranienne et un signe clair que les Iraniens désirent un véritable changement démocratique dans leur pays en cette nouvelle année perse. »
Dans un message vidéo pour Norouz au parlement, la présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), Maryam Radjavi, a remercié les députés et leurs pairs pour leur soutien inestimable aux aspirations à la liberté et à la démocratie des Iraniens. Elle a affirmé : « C’est encourageant pour les Iraniens, notamment les jeunes qui se sont opposés aux mollahs ces derniers mois. »
Elle a déclaré : « Les Iraniens se sont soulevés pour changer de régime. Les soulèvements et les manifestations se poursuivent. Ces évènements apporteront la liberté en Iran et la sécurité dans le monde. Mes compatriotes, par conséquent, attendent des gouvernements occidentaux, notamment du Royaume-Uni, qu’ils changent leur politique et qu’ils prennent des mesures concrètes et pratiques pour aider les Iraniens. »
Lord Carlile of Berriew, co-président de la commission britannique pour un Iran libre, a ajouté : « Nous condamnons la répression violente et les arrestations arbitraires en nombre des autorités iraniennes en réponse aux manifestations populaires, ainsi que le nombre d’exécutions en augmentation dans le pays, notamment l’exécution de mineurs qui violent les lois internationales. Ces atrocités exposent l’inaptitude du régime iranien à répondre aux demandes légitimes de sa population pour améliorer leurs conditions de vie et la situation des droits humains dans le pays. »
Les députés et leurs pairs, ainsi que des juristes majeurs ont salué la résolution adoptée par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU plus tôt ce mois-ci qui a rallongé le mandat du Rapporteur spécial de l’ONU sur l’Iran.
Le député Steve McCabe a rejoint les autres intervenants pour exhorter le gouvernement à soutenir les aspirations démocratiques des Iraniens exprimées par les manifestations continues dans toute la nation, en reconnaissant et soutenant la coalition d’opposition organisée et démocratique, le CNRI, mené par sa présidente, Mme Maryam Radjavi, en tant qu’alternative viable à la théocratie actuelle.
Le député David Amess, co-président de la commission britannique pour un Iran libre, a déclaré : « Mes collègues et moi avons réitéré à de nombreuses occasions que les négociations sur le nucléaire étaient une erreur, car elles décuplaient les abus des droits humains en Iran et le soutien au terrorisme. Le gouvernement devrait désormais travailler avec nos alliés internationaux pour remédier à la situation en interdisant les Pasdaran et en imposant des sanctions sur le régime pour son programme de missiles balistiques. C’est ce qu’attendent les Iraniens de la part des démocraties occidentales, notamment le Royaume-Uni, comme l’a déclaré Mme Radjavi dans son message aujourd’hui. »
Les intervenants ont rejoint les membres des communautés anglo-iraniennes dans leur appel au gouvernement afin de prendre des mesures concrètes à l’ONU pou
r traiter le dossier abyssal des abus des droits humains par le régime iranien au Conseil de sécurité. Ceci dans le but de tenir les autorités iraniennes responsables pour des décennies d’abus systématiques des droits humains en Iran, dont le massacre de prisonniers politiques en 1988.
r traiter le dossier abyssal des abus des droits humains par le régime iranien au Conseil de sécurité. Ceci dans le but de tenir les autorités iraniennes responsables pour des décennies d’abus systématiques des droits humains en Iran, dont le massacre de prisonniers politiques en 1988.
Hossein Abedini, le vice-directeur du bureau du CNRI au Royaume-Uni, a déclaré : « Les Iraniens attendant que leur lutte pour la chute du régime théocratique soit reconnue. Je remercie les membres du parlement issus de tous les partis de soutenir cette demande légitime… Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) fait tout son possible pour établir une république fondée sur la séparation de la religion et de l’État et sur l’égalité des sexes, comme l’a déclaré la présidente de la Résistance iranienne lors de son message pour Norouz. »
La baronne Harris of Richmond a déclaré : « J’ajoute ma voix à ce qui a été dit par mes collègues aujourd’hui. Il est essentiel que nous, de tous les partis politiques au parlement bri
tannique, soutenions les Iraniens dans leur lutte contre une des dictatures les plus vicieuses au monde concernant les droits humains, la liberté et la démocratie. »
tannique, soutenions les Iraniens dans leur lutte contre une des dictatures les plus vicieuses au monde concernant les droits humains, la liberté et la démocratie. »
Les autres intervenants et participants étaient notamment : les députés Theresa Villiers ; Stephen Pound ; Anneliese Dodds ; Jim Fitzpatrick ; Joan Ryan ; Rehman Chishti ; David Drew ; Jim Shannon ; Catherine West ; Louise Ellman ; Toby Perkins ; Lord Clarke of Hampstead ; le professeur Lord Alton of Liverpool ; Lord Truscott ; Dr Jocelynne A. Scutt, bâtonnier et avocate des droits humains ; Roger Lyons, ancien secrétaire général d’Amicus ; Margaret Owen, directrice WPD et avocate des droits humains ; ainsi que des représentants de diverses associations anglo-iraniennes.
Comité parlementaire britannique pour un Iran libre
Le 28 mars 2018
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