jeudi 27 juin 2019

Iran : Le réseau terroriste africain du régime iranien révélé


expansion terrorisme afrique iranCSDHI - Le régime fondamentaliste iranien construit des cellules terroristes en Afrique pour atteindre des cibles occidentales en représailles aux sanctions économiques imposées par les États-Unis l’année dernière, selon des responsables de la sécurité.

Ce réseau est créé par Qassem Suleimani, chef de la force Qods des pasdarans (IRGC) ; connu pour ses opérations étrangères de renseignement.
On pense que le réseau, qui ciblera des ressources telles que des bases militaires, des champs pétrolifères et des ambassades, opère notamment en République centrafricaine, en Gambie, au Ghana, au Niger, au Soudan et au Tchad, entre autres pays.
Le Daily Telegraph a rapporté que le réseau avait été découvert à la suite de plusieurs arrestations au Tchad en avril.
Une importante source de sécurité occidentale a déclaré : « L’Iran est en train de mettre en place une nouvelle infrastructure terroriste en Afrique dans le but d’attaquer des cibles occidentales. Tout cela fait partie des tentatives de Téhéran pour étendre ses opérations terroristes à travers le monde ».
Le réseau terroriste a été conçu après la signature de l'accord sur le nucléaire par le régime iranien en 2015, selon des responsables du renseignement. Il est dirigé par l’unité 400 de la Force Qods, dirigée par l’officier vétéran, Hamed Abdollahi, désigné par les États-Unis en 2012 pour son soutien à des activités terroristes. La cellule africaine serait dirigée par Ali Parhoon, un autre haut gradé iranien de l’unité 400.
On estime qu'environ 300 militants, dont la plupart ont entre 25 et 35 ans, ont été recrutés dans le réseau et formés dans des camps clandestins dirigés par l'Iran en Irak et en Syrie. Les États-Unis ont envoyé un avertissement à leurs missions diplomatiques et militaires dans les pays soupçonnés de contenir des cellules iraniennes, ainsi qu’aux missions d'autres pays occidentaux, notamment la Grande-Bretagne, la France et l'Italie.
Source : Stop au Fondamentalisme

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