Le régime iranien a intensifié sa suppression des libertés civiles, allant même jusqu'à mettre en œuvre un plan de « surveillance des mariages ».
Les autorités gouvernementales et judiciaires ont mis en œuvre d'autres plans tels que l'interdiction des trains de tourisme, la confiscation des bateaux à voile, l'interdiction des films et l'annulation des concerts dans différentes villes.
Dans la province de Mazandaran, dans le nord du pays, le procureur de Sari a récemment déclaré qu'un « train de tourisme mixte » avait été saisi.
« Le procureur du nord de Savad Koh a saisi un train qui effectuait un circuit mixte », a déclaré Seyed Eunice Hosseini Alami.
Le procureur a également déclaré que toute visite touristique « qui entreprendrait des actions illégales aurait affaire à la justice ».
Par contre, il veut dire tout ce que le régime juge moralement répréhensible, qu’il s’agisse d'hommes et de femmes qui se mélangent ou de vêtements « inappropriés ».
Alami a également déclaré que « la vulgarité culturelle et la prévalence de la négligence dans certaines tournées » seraient réprimées.
« Le Bureau d'orientation islamique est maintenant devenu une source de négligence et de culture de l’indifférence », a-t-il ajouté critiquant l'organisation chargée de superviser la « moralité » de divers programmes.
Lors d'une réunion sur les stupéfiants dans la province de Qazvin, dans le nord-ouest du pays, deux hauts responsables ont demandé un plan de surveillance des mariages.
Le gouverneur de Qazvin a déclaré mardi que les propriétaires des maisons où étaient organisés des mariages seraient poursuivis si l’on découvrait que des stupéfiants et de l’alcool étaient consommés pendant les noces.
Le responsable du pouvoir judiciaire de Qazvin a demandé que les mariages soient contrôlés sur le plan de la consommation de stupéfiants.
« Lors des mariages, l'utilisation de stupéfiants doit être sérieusement surveillée et contrôlée », a déclaré Norollah Ghodrati.
Le lundi 17 juin, le deuxième concert du chanteur pop, Farzad Farokh, a été annulé dans la ville de Bojnourd, dans la province du nord-est du Khorasan. Le concert a été interdit malgré l'obtention de toutes les autorisations nécessaires.
Le motif de l'interdiction était « un comportement anormal et un manque de respect de l'éthique islamique de la part du public lors de la première soirée ».
Source : Iran News Wire
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire