jeudi 27 juin 2019

Les Iraniens, victimes de la crise du marché immobilier en Iran


marché immobilier iran Selon un journal gouvernemental, 30 % des Iraniens vivent dans des maisons louées, tandis que 2,5 millions de maisons sont inhabitées.
« 26,6 millions d'Iraniens vivent dans des maisons et des appartements sordides qu’ils louent », a écrit Vatane Emrooz.

Le journal a déclaré que les propriétaires des 2,5 millions de logements inhabités refusaient de louer leurs logements ou ne les loueront qu'à des prix si exorbitants que presque personne ne pourra se permettre de payer leurs loyers.
Le prix du loyer dans les grandes villes est devenu un énorme problème pour les Iraniens vivant dans la pauvreté.
Les responsables iraniens accusent les États-Unis de tout et affirment que tous les problèmes économiques sont le résultat des sanctions. Ils disent que la corruption institutionnalisée et la mauvaise gestion du gouvernement ont peu à voir avec la crise économique en Iran.
Alors que les sanctions ont eu des effets très minimes sur de nombreux problèmes économiques, y compris le marché du logement.
Selon les dernières statistiques publiées par le ministère iranien des routes et du développement urbain, le prix du logement a augmenté en moyenne de 90 % au cours de l’année écoulée.
Un économiste proche du régime a récemment déclaré à l’agence de presse Tasnim que les sanctions américaines n’avaient pas affecté le marché immobilier iranien.
« Les sanctions n'ont pas affecté le marché immobilier », a-t-il déclaré, ajoutant que la hausse des prix avait débuté au second semestre de l'année dernière, alors qu'il n'existait toujours pas de sanctions globales.
Le marché du logement iranien est la propriété et contrôlé par de riches mafias affiliées au régime. Divers responsables dominent également une grande partie du marché du logement, engrangeant des bénéfices. L’une des plus grandes fondations qui contrôlent le marché du logement est la société islamique Bonyad (Révolution islamique), propriété du Guide suprême iranien.
Il ne s’agit que de l’une des nombreuses fondations et institutions contrôlées par Ali Khamenei, dont la valeur nette est estimée à 200 milliards de dollars (176 milliards d’euros environ).
Le 25 juin 2019, dans une initiative sans précédent, le président américain Donald Trump a imposé des sanctions au Guide suprême de la République islamique d’Iran ainsi qu’au bureau de ce dernier.
Selon un communiqué de la Maison-Blanche, « L’ordre du président empêchera les dirigeants iraniens d’avoir accès à des ressources financières et autorisera le ciblage de personnes nommées à un certain poste ou à une autre fonction par le Guide suprême ou le bureau du Guide suprême ».
Le Projet immobilier Mehr, qui a débuté sous la présidence de Mahmoud Ahmadinejad, est une autre institution responsable de la crise du logement en Iran. Il est actuellement sous le contrôle du Corps des gardiens de la Révolution islamique (les pasdarans).
Source : Iran News Wire

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