Des informations en provenance d'Iran indiquent que le régime iranien a condamné Sophia Mobini, une iranienne bahaïe, à 10 ans de prison.
Mme Mobini a été arrêtée en novembre 2017 lors de la cérémonie du 200ème anniversaire du fondateur de la foi bahaïe. Puis, elle a été libérée sous caution.
Mme Mobini est accusée de « gestion et de formation d'un groupe bahaï « illégal » visant à compromettre la sécurité du régime ».
Selon les règles du régime iranien, la peine maximale pour une telle accusation est de cinq ans de prison. Mais les responsables du régime iranien, qui ne respectent même pas leurs propres lois, ont condamné cette femme à 10 ans de prison.
Par ailleurs, un autre adepte bahaï, Negin Tadrisi, a été condamné à cinq ans de prison, vendredi dernier.
L’Iran a accusé, à maintes reprises, les bahaïs d’infractions liées à la sécurité nationale sans preuves.
Les bahaïs en Iran sont privés d’enseignement universitaire et du droit de travailler à des postes gouvernementaux, et leurs entreprises sont fermées par le régime iranien.
Un certain nombre d'étudiants bahaïs ayant passé l'examen d'entrée à l’université en 2018, n'y ont pas été admis et n’ont pas pu poursuivre leurs études en raison de leur foi.
La répression des minorités ethniques et religieuses et les violations généralisées des droits humains en Iran ont été condamnées par les organisations internationales de défense des droits humains.
Prenant la parole pour présenter le rapport annuel du Département d’État américain sur la liberté de religion, le Secrétaire américain, Mike Pompeo, a déclaré vendredi que la répression des bahaïs, des chrétiens et d’autres, continue d’affecter les consciences en Iran.
Source : INU
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