mardi 25 juin 2019

Iran : Des sanctions internationales attendent des dizaines de violateurs des droits humains nommés par le Guide suprême


guide suprême classe dirigeante iran Le décret présidentiel émis hier par le président américain impose des sanctions contre le Guide suprême iranien, Seyyed Ali Khamenei, à toutes les personnes nommées par lui, à toutes les entités dont ils sont propriétaires ou qu’ils contrôlent, ainsi qu'à toute personne physique ou morale liée à ces derniers de quelque manière que ce soit.

En conséquence, de nombreux membres de la classe dirigeante de la République islamique d’Iran qui ont ordonné ou perpétré de graves violations des droits humains feront l’objet de mesures punitives internationales.
Parmi les personnes nommées par le Guide suprême figurent Ebrahim Raisi, membre de la « Commission de la mort », responsable des massacres de prisonniers politiques en 1988 ; Hossein Shariatmadari, rédacteur en chef du journal Kayhan, responsable de l'incitation à la haine contre les bahaïs et pour sa collaboration avec les forces de sécurité pour réprimer les militants et les journalistes ; les membres du Conseil des gardiens (les pasdarans), dont Ahmad Jannati, l’un des responsables des conséquences sanglantes de la « révolution culturelle » et des atteintes à la liberté électorale ; les membres du Haut Conseil du cyberespace, responsables d'atteintes à la liberté d'information et à la liberté de parole ; Mohsen Rezaei, l'un des auteurs de la répression de l'opposition politique après le Révolution de 1979 ; Ghorbanali Dorri-Najafabadi, ministre du renseignement lors des « meurtres en chaîne » des dissidents en 1998 ; et Hossein Ashtari, commandant en chef des forces de police iraniennes, responsable de la répression des manifestations nationales de décembre 2017 à janvier 2018 et de la répression des femmes qui manifestaient contre le hijab obligatoire. Justice for Iran a publié des actes de violation des droits humains de Seyyed Ali Khamenei, des responsables présumés nommés ci-dessus et de ceux de nombreux autres, dans sa publication de 2019, Faces of Crime.
Sur la base de cet ordre exécutif, le Secrétaire du Trésor et le secrétaire d'État américains sont chargés d'interdire les entrées sur le sol américain des personnes ciblées et de bloquer leurs actifs financiers dans le pays.
Contrairement aux sanctions qui visaient des industries entières telles que le pétrole et l'acier, entraînant une augmentation des licenciements et du chômage pour des milliers de travailleurs, le décret du 24 juin 2019 vise une partie de la classe dirigeante de la République islamique qui a bénéficié d'une impunité maximale et a réalisé d'importants bénéfices monétaires par la corruption et détournement de fonds importants en raison de leur nomination par le Guide suprême.
Source : Justice For Iran

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