Des milliers d’Iraniens, sympathisants de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple de l’Iran (OMPI), ont manifesté le 15 juin à Bruxelles, premier évènement d’une série de manifestations de la diaspora à travers le monde cet été. Le prochain rassemblement se tiendra à Washington, le 21 juin prochain.
Les manifestations sont axées sur le soutien aux manifestations et aux grèves à l’intérieur du pays malgré la répression violente. Elles font écho à l’exigence de la population pour le renversement du régime et l’instauration de la démocratie et des droits humains dans l’antique pays.
Le régime se trouve confronté à une société explosive qui exhorte à son renversement. Contrairement au passé, il n’y a pas de signes d’une politique de complaisance de la part des États-Unis pour aider le régime à ce moment critique. Ces crises ont exacerbé les conflits entre les factions internes du régime, notamment entre Hassan Rohani et Ali Khamenei. Des indices qui indiquent que le régime se trouve au pied du mur.
Le président de la Commission des Affaires étrangères du CNRI, Mohammed Mohaddesin a déclaré cette semaine aux journalistes à Bruxelles, que c’est le régime des mollahs qui a comploté et perpétré les récentes attaques contre les navires pétroliers dans le Golfe d’Oman. En réalité, les attaques organisées par les Gardiens de la révolution (pasdaran) contre les deux navires-citernes, ont été perpétrés sur ordre de Khamenei.
Elles ont été planifiées et organisées par Ali Fadavi, le brigadier général des pasdaran, commandant adjoint des pasdaran, qui était jusqu’ici aux commandes de la marine des pasdaran. Fadavi était le cerveau derrière la capture et la prise en otage des marins américains en janvier 2016, opération pour laquelle il a reçu la plus haute distinction militaire de la part de Khamenei. Les explosions provoquées sur les navires-citernes étaient l’œuvre d'unités spéciales de la marine des pasdaran en collaboration avec leur station maritime au Port Jack dénommé Emamat.
Ceux qui ont essayé de blanchir ces crimes du régime des mollahs en semant le doute concernant cette dernière implication sont soit complices ou ont été trompé.
L’attaque contre les deux navires a encore une fois prouvé que le régime des mollahs ne se départira ni de la répression intérieure ni de la propagation du terrorisme et de menaces de guerre.
Le fait que les attaques coïncident avec la rencontre de Khamenei et du premier ministre japonais deux jours après la rencontre avec le ministre allemand des Affaires étrangères et Rohani, prouve que la diplomatie et la complaisance ne sont d’aucune utilité face au régime terroriste. Les mollahs ne connaissent que le langage de la force.
Le changement de régime par le peuple iranien et la Résistance ainsi que l'établissement d’un gouvernement démocratique en Iran est un prérequis pour la paix et la stabilité dans la région. Tant que ce régime demeura au pouvoir, les crises et les guerres se perpétreront.
C’est la raison pour laquelle que Mme Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, dans sa vidéo adressée au rassemblement de Bruxelles a exhorté l’Union européenne à infliger des sanctions générales au régime théocratique et à désigner les pasdaran et le ministère iranien du Renseignement (VEVAK) comme des entités terroristes.
En soulevant la question des récentes activités terroristes des mollahs sur le sol européen, Madame Radjavi a affirmé que les agents inféodés du régime doivent être jugés, punis et expulsés de l’Europe.
Mme Radjavi a exhorté que les dirigeants du régime soient jugés dans un tribunal international et qu’ils soient tenus responsables de leurs crimes contre le peuple iranien et plus particulièrement pour le massacre de 30 000 prisonniers politiques en 1988.
Ce sont des mesures que l’Europe devrait prendre pour s'éloigner d’une dictature moribonde qui est appelée à être renversée par le peuple iranien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire