Des étudiants de l’Université iranienne des sciences et technologies à Téhéran ont protesté mercredi contre les règles de ségrégation entre les sexes imposées par le régime dans la bibliothèque centrale de l’université.
Les «patrouilles anti-vice» du régime iranien ont essayé mais n’ont pas réussi à empêcher la manifestation et à disperser les étudiants.
Les étudiants se sont rassemblés devant la bibliothèque pour protester contre le projet des autorités de mettre en place un mur séparant la bibliothèque en sections séparées pour les étudiants et les étudiantes.
Les autorités universitaires ont finalement cédé et ont promis de diviser la bibliothèque en trois sections: femmes, hommes et hommes et femmes.
Le même jour, un groupe d'étudiants du Département des sciences sociales de l'Université de Téhéran a organisé une manifestation pour la deuxième journée consécutive à la suite du maintien en détention de la journaliste étudiante Marzieh Amiri et de la condamnation à une peine de prison de Leila Hosseinzadeh.
Les étudiants qui ont protesté ont appelé à l'abolition des peines judiciaires et ont scandé: «Les étudiants ne sont pas des criminels."
Ils ont promis de continuer leur manifestation dans les prochains jours.
Amiri, étudiant à l’Université de Téhéran, a été arrêté avec des dizaines de manifestants qui ont participé à la manifestation de la fête du Travail devant le Majlis (parlement) du régime. Elle reste en détention.
Leila Hosseinzadeh, secrétaire du conseil central des étudiants de l’Université de Téhéran, a été arrêtée le 1er janvier 2018 lors du soulèvement national en Iran.
Par ailleurs, le mercredi 26 juin, des résidents de Charousa, dans le sud-ouest de l'Iran, dans la province de Kohgiluyeh et dans la province de Boyer-Ahmad, ont organisé une manifestation devant le bâtiment du tribunal du régime. Ils ont accusé le pouvoir judiciaire du régime d'avoir rendu des verdicts injustes. Ils ont condamné la corruption de responsables du régime lors des élections du conseil municipal
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