INU - Après 40 ans de régime despotique, l’Iran se trouve à un point critique et la chute du régime semble presque imminente.
Même les récentes attaques des mollahs contre les pétroliers, contre l'Arabie saoudite et les intérêts des États-Unis en Irak ressemblent aux actions d'un dirigeant désespéré qui voit que son pouvoir lui sera ôté à tout moment.
Le déclin soudain du régime iranien est motivé par trois raisons principales : des troubles intérieurs, une opposition légitime et des sanctions internationales. Voyons cela.
La majorité des Iraniens haïssent les mollahs de toutes leurs forces, s'opposant à la discrimination, à l'isolement international, à l'oppression et à l’économie défaillante que le régime a apportés. C’est la raison pour laquelle, fin 2017, un soulèvement s’est propagé à travers l’Iran, le peuple reconnaissant que les mollahs sont à la racine de tous les problèmes et que leur vie serait infiniment meilleure sans les mollahs. Ils ont été encouragés par les « Unités de résistance » et les conseils populaires clandestins du groupe d'opposition iranien, les Moudjahidine du peuple (MEK).
La Résistance iranienne réclame depuis longtemps un durcissement de la politique américaine à l’égard de l’Iran, notamment des sanctions pétrolières, un embargo sur les armes et la désignation terroriste du Corps des gardes de la révolution islamique (les pasdarans), mais l’Occident n’a commencé à se réveiller que récemment. Les États-Unis ont maintenant mené la charge, mais le reste du monde doit encore suivre.
Mais par qui remplacer les mollahs ? Après tout, personne ne veut créer un vide de pouvoir au Moyen-Orient. Eh bien, c’est simple. Le Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), une coalition démocratique de groupes anti-régime, a servi de Parlement iranien en exil pendant des décennies et dispose d’un plan pour une période de transition de six mois après la chute des mollahs. Pendant ce temps, le CNRI élaborera une constitution et organisera des élections régulières pour une assemblée nationale.
Tout cela a conduit à des luttes intestines entre les mollahs, qui sont prêts à se blâmer mutuellement pour les crises, mais ils ne reconnaissent pas que la faute incombe à chaque membre corrompu, menteur et abusif du régime iranien. Nous constatons à présent que la pression provoque des débats publics entre le Guide suprême Ali Khamenei et le président Hassan Rouhani.
Pendant ce temps, la machine de propagande des mollahs a commencé à souligner une fois de plus le faux discours selon lequel il n’y a pas d’alternative au régime. L'idée est de rendre les puissances occidentales terrifiées par l'instabilité qui pourrait éclater si le régime s'effondrait, afin de convaincre l'Occident de le sauver. Tout cela est du pur désespoir.
Mohammad Mohadessine du CNRI a écrit : « Le vent du changement souffle. Une alternative autochtone, soutenue par le peuple iranien, garantira le renversement du régime. L’avenir démocratique qui en résultera enrichira un Iran si désireux d’apporter des contributions positives et durables à la communauté internationale ».
Source : INU
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