Selon les droits de l'homme en Iran, le mercredi 31 octobre 2019, les sociétés « Behrouz Gholamrezayee », « Carreaux de céramique », « Shamim Unity » et « Habibullah Tohidi », « Ahmad Ali Shokati Opticiens », Installations sanitaires Behzad Gholamrezayee, et Equipements électriques Bahman Gholamrezayee, appartenant à 5 habitants bahaïs de la ville de Chabahar, dans la province du Sistan-Baloutchistan, ont été placés sous scellés par le bureau des forces de l'ordre.
Selon une source bien informée : Comme les années précédentes, à l'occasion de l'anniversaire de la foi bahaïe célébrée à l'occasion de la naissance du Sayyid Ali Mohammed Bab des anciens bahaïs, ces citoyens bahaïs avaient fermé leurs lieux de culte. L’Administration des lieux publics, citant la directive du « Conseil suprême de la révolution culturelle », a scellé les sites d’au moins 5 de ces citoyens.
Chaque année, à l’approche des fêtes religieuses, ces citoyens ferment leurs lieux de culte ou organisent des fêtes de famille comme rituels religieux. Les pressions sécuritaires exercées par le gouvernement de la République islamique d’Iran se propagent de plus en plus sur les citoyens bahaïs.
Selon la directive du Conseil suprême de la révolution culturelle, les citoyens bahaïs font partie des religions sans droit de citoyenneté en Iran.
La communauté bahaïe est le bouc émissaire du régime des mollahs. Ils ne peuvent pratiquer leur religion, les jeunes n’ont pas le droit de faire des études supérieures, les emplois au sein du gouvernement ou des institutions publiques leur sont interdits. Leurs maisons sont violées, leurs biens confisqués, leurs cimetières profanés, leurs droits réduits à presque rien. Les violations des droits fondamentaux des bahaïs sont des violations des Droits humains. A ce titre, les Nations Unies n’hésitent pas à condamner le régime des mollahs pour son mépris et la répression qu’ils font subir aux bahaïs, en procédant à des arrestations sommaires, des détentions illégales, simplement parce que ce sont des bahaïs.
Source : Les Militants des droits de l'homme en Iran - 30 octobre 2019
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