Un tribunal révolutionnaire de Téhéran a condamné trois militants des droits du travail, Roham Yeganeh, Farid Lotfabadi et Hirad Pirbodaghi à des peines de prison et à des coups de fouet.
En août 2019 déjà, plus de vingt et un militants, travailleurs et journalistes avaient été condamnés à la prison et au fouet pour avoir participé à des manifestations. C'est la manière utilisée par l'Iran pour réprimer toute dissidence.
Au cours de l'année 2019, quarante travailleurs de l’usine de canne à sucre, Hafteh Tappeh, ont été placés en détention pour avoir protesté contre les salaires non-payés par l’usine.
Les cas les plus « médiatiques » sont ceux d’Esmail Bakhshi, représentant des travailleurs de l’usine Haft Tappeh, et la journaliste indépendante, Sepideh Qoliyan.
Selon le verdict rendu par le tribunal révolutionnaire de Téhéran en Iran, les trois militants, Roham Yeganeh, Farid Lotfabadi et Hirad Pirbodaghi ont chacun été condamnés à six mois de prison pour « réunion et collusion contre la sécurité nationale ».
De plus, Roham Yeganeh et Farid Lotfabadi ont chacun été condamnés à 74 coups de fouet pour « atteinte à l'ordre public », qui ont été suspendus pendant quatre ans.
La séance a eu lieu devant le siège 26 de la cour révolutionnaire de Téhéran, le 9 février 2019.
Les militants ont été arrêtés le 3 août 2019 alors qu'ils tentaient d'assister au procès de six militants des droits des travailleurs et journalistes qui étaient poursuivis sous des accusations de sécurité nationale cette fois-ci pour avoir assisté pacifiquement ou couvert des manifestations à la sucrerie Haft Tappeh près de la ville de Shush, dans la province du Khouzistan.
Ils ont été libérés sous caution le 27 août 2019 de la prison Evine de Téhéran.
Source : Iran HRM
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