Selon des informations en provenance du Grand pénitencier de Téhéran (alias Fashafuyeh), de nombreux prisonniers blessés parmi les jeunes gens arrêtés lors des manifestations en Iran en novembre 2019 sont privés de soins médicaux et sont détenus dans des conditions physiques désastreuses.
Siamak Paymardi est un des jeunes qui ont été blessés puis arrêtés lors des manifestations de novembre 2019. Il se trouve actuellement dans un état physiques alarmant parce qu’il ne reçoit pas de soins, ni de traitements médicaux dans le Grand pénitencier de Téhéran.
Siamak Paymardi, qui a miraculeusement échappé à la mort malgré une balle qui s’est logée dans l'abdomen, se trouve dans des conditions de santé déplorables car les autorités pénitentiaires ont refusé de lui apporter des soins médicaux.
Sous pression, M. Paymardi a menacé de se suicider. Il a souligné que s’il se suicidait, l’organisation pénitentiaire et le système judiciaire seraient responsables.
M. Paymardi vient d'une famille pauvre.
Trois mois sont passés depuis le soulèvement de novembre 2019 et malgré cela, les autorités judiciaires et de renseignement iraniennes refusent toujours de communiquer le nombre exact des personnes arrêtées et leurs lieux de détention. Les informations des prisons indiquent que les manifestants arrêtés sont torturés et soumis à des pressions pour faire de faux aveux.
Des sources bien informées indiquent que les cas d'un certain nombre de personnes arrêtées ont été renvoyés devant le tribunal révolutionnaire. Elles sont généralement inculpées de « perturbation de l'ordre public en portant atteinte au calme public et d'avoir empêché les gens de faire des affaires en créant du tumulte dans les rues, en endommageant les biens publics, ainsi que pour « rassemblements et collusions contre la sécurité nationale ».
Les informations recueillies par Iran Human Rights Monitor auprès des représentants de l'État et des médias et d'autres sources informées dans diverses villes indiquent que le nombre de personnes arrêtées pendant les manifestations s'élève à 12 000. Cela comprend des dizaines de mineurs de moins de 18 ans.
Source : Iran HRM
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