CSDHI - Aux premières heures du lundi 17 février, des jeunes rebelles de Téhéran ont attaqué le ministère de l'intérieur du régime iranien sur la rue Fatemi et des parties du bâtiment ont même pris feu.
Le ministère de l'Intérieur a joué un rôle vital dans la répression des soulèvements nationaux du peuple iranien en novembre 2019 et janvier 2020, ainsi que les soulèvements précédents.
Le ministre iranien de l'Intérieur, Abdolreza Rahmani Fazli, qui a appelé à la répression violente du soulèvement pacifique de novembre 2019, a remercié les forces de sécurité officielles et le Corps des gardiens de la révolution iraniens (les pasdarans) pour le massacre des manifestants non armés, pour la plupart, des jeunes.
Ses remarques sur le massacre de 1 500 personnes ordonné par l'État, qui a également fait 4 000 blessés et 12 000 arrestations, sont à peu près aussi effrayantes qu'il est possible de l'être.
Le 17 décembre 2019, Mahmoud Sadeqi, le député du parlement du régime de Karaj, a demandé à Rahmani Fazli pourquoi des manifestants avaient reçu une balle dans la tête.
Il s'agit d'une question parfaitement légitime car dans la plupart des pays, les seules personnes abattues par les forces de sécurité par balle sont des terroristes présumés portant ce qui ressemble à des gilets suicide. Le but ici est d'empêcher l'activation de la bombe et de causer de nouvelles pertes en vies humaines, mais quel mal les manifestants non armés ont-ils fait ? Qui, leurs chants allaient-ils tuer ? Quels dommages leurs pancartes causaient-elles ?
Rahmani Fazli a répondu sans ménagement : « Eh bien, on leur a aussi tiré dans la jambe. »
Le ministère de l’Intérieur est également chargé d’organiser les élections parlementaires des mollahs, qui doivent avoir lieu le vendredi 21 février. (...)
Dans le même ordre d'idées, la jeunesse iranienne rebelle a attaqué le centre primaire de torture et de répression de la province d'Ispahan au petit matin du dimanche 16 février, l'incendiant, selon le Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne.
Ils ont écrit que le bureau local des sanctions gouvernementales a joué un « rôle actif » dans l'arrestation et la torture du peuple et des jeunes iraniens, en particulier lors du soulèvement de novembre 2019.
Source : INU
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