dimanche 23 février 2020

Des pasdarans, auteurs de quarante années de meurtres, de terrorisme et de bellicisme, envoyés au nouveau parlement


Iran : mascarade électorale – n°9
Boycott sans précédent, confusion, retard dans l'annonce des résultats
Le régime iranien éprouve des difficultés à annoncer les résultats frauduleux du décompte des voix en raison de la faible participation, largement reconnue, à la farce électorale, malgré des truquages astronomiques. Quelque 24 heures après la fermeture des bureaux de vote, le régime n'a toujours pas annoncé les résultats.
Des rapports non officiels du dépouillement dans certaines régions révèlent un boycott sans précédent. L'agence de presse Fars des pasdarans a cité des responsables du ministère de l'Intérieur déclarant que seulement 1,9 million de personnes avaient voté à Téhéran. Cela signifie qu'en dépit des chiffres annoncés plusieurs fois exagérés, moins de 20 % des électeurs ont voté dans la capitale.
En annonçant le taux de participation dans diverses villes, les autorités se sont abstenues de fournir le nombre de bulletins blancs ou invalidés, qui, selon les informations, atteint jusqu'à 10 % des suffrages exprimés dans certains secteurs.
Les quelques journalistes étrangers triés sur le volet et emmenés dans des bureaux de vote mis en scène pour leurs visites, ont rapporté que les gens avaient largement boycotté la mascarade électorale. "Dans certains bureaux de vote, peu de gens s'étaient présentés pour voter. Cela reflète la désillusion et la méfiance généralisées des Iraniens", ont-ils écrit.
Le boycott a eu lieu alors que le guide suprême Ali Khamenei, son président Hassan Rohani, le président du parlement Ali Larijani, le ministre des Affaires étrangères Javad Zarif, les commandants des pasdarans et de l'armée ainsi que les imams du vendredi avaient lancé de sévères avertissements. Ils ont décrit à plusieurs reprises la participation à l'élection en des termes tels que: "devoir religieux", "test divin", "jihad public", "prières", "plus obligatoire que la prière et le jeûne", "assurer les prouesses du pays", "la crédibilité de l'État", "garant de la sécurité de l'État", "une autre gifle magistrale à l'Amérique" et "vaincre la politique de pression maximale". Ils ont averti que la non-participation signifierait "coopérer avec l'ennemi et trahir", "ne pas être musulman" et "préparer le terrain pour les opérations de sabotage de l’OMPI".
Plus de 80 % de ceux qui ont été élus ou qui le seront au prochain tour sont des loyalistes de Khamenei. Ce sont des terroristes et des criminels des pasdarans impliqués dans la répression, l'exportation du terrorisme et du bellicisme. Le général Mohammad Baqer Qalibaf, le principal candidat de Téhéran, est en lice pour présider le Parlement. Il a été commandants du Corps des pasdarans dans la guerre antipatriotique Iran-Irak, commandant de l'armée de l'air du Corps des pasdarans, commandant des Forces de sécurité de l'État et maire de Téhéran. Il a toujours figuré au nombre des plus hauts responsables de la torture, des exécutions, du terrorisme et de la belligérance ainsi que du vol et du pillage des richesses de la population. Qalibaf a admis sa participation active à l'assassinat des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI) dès le début, et de jeunes révoltés lors de manifestations telles que le soulèvement de 1999. Il doit être traduit en justice en tant que criminel de guerre et criminel contre l'humanité.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 22 février 2020

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