lundi 17 février 2020

Des Iraniens sympathisants de l'OMPI se rassemblent contre la présence de Zarif à la Conférence de Munich sur la sécurité

Des Iraniens sympathisants de l'OMPI se rassemblent contre la présence de Zarif à la Conférence de Munich sur la sécurité

par Sedighé Shahrokhi
 Des membres de la diaspora iranienne, des sympathisants de l'Organisation des Moudjahidine du peuple d'Iran (OMPI, Moudjahidine-e Khalq ou MEK) et du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), ont organisé le 14 février un rassemblement contre la présence de Mohammad Javad Zarif, ministre des Affaires étrangères du régime iranien, lors de la conférence annuelle de Munich sur la sécurité.

Au cours de ce rassemblement qui s’est déroulée au même moment que la Conférence de Munich sur la sécurité, les sympathisants de l'OMPI et du CNRI et les Iraniens épris de liberté ont défilé dans tout Munich et ont condamné la présence de Zarif, le représentant d'une dictature religieuse au pouvoir en Iran. Ils ont dit que Zarif devrait être expulsé de cette conférence.
Les manifestants ont souligné que Zarif avait été impliqué dans toutes les décisions terroristes et criminelles du Conseil suprême de sécurité nationale du régime, y compris les attaques terroristes en Europe. Zarif a utilisé les installations et les ambassades de son ministère pour fournir une couverture diplomatique aux terroristes du régime.
Les manifestants ont rappelé la tentative déjouée du régime de commettre un attentat à la bombe contre le rassemblement annuel du CNRI «Iran libre» en juin 2018 à Villepinte au nord de Paris. Ce complot était commandité par un soi-disant «diplomate» Assadolah Assadi, qui a personnellement livré l'explosif aux terroristes.
Zarif était en pleine coordination avec le maître terroriste éliminé du régime, Qassem Soleimani, l'ancien chef de la Force Qods des Gardiens de la Révolution (CGRI) du régime.
Dans une interview accordée au quotidien iranien Entekhab, le 1er septembre 2019, Zarif s'est particulièrement vanté d'avoir "la plus grande coordination avec le commandant Soleimani" et a révélé que les deux "avaient décidé de se rencontrer au moins une fois par semaine".
Dans une autre interview accordée à un quotidien d'État le 1er septembre 2019, Zarif a déclaré: «Le général Soleimani et moi travaillons en étroite collaboration depuis plus de 20 ans… Pendant l'attaque américaine contre l'Irak, en tant que représentant de l'Iran à New York, j'avais… la plus grande coordination avec le général Soleimani. Par la suite, lorsque je suis devenu ministre, nous avons décidé tous les deux de nous réunir au moins une fois par semaine pour passer en revue les derniers développements et entreprendre la coordination nécessaire. »
Selon le réseau de télévision Al-Manar, affilié au Hezbollah, Zarif s'est engagé à continuer de soutenir le Hezbollah, bien que le régime iranien lui-même ait anticipé que 70% du peuple iranien glisse sous le seuil de pauvreté. Des rapports indiquent que le ministère des Affaires étrangères de Zarif a fourni 100 millions de dollars au Hezbollah.
Outre sa participation directe au terrorisme du régime, Zarif a utilisé sa position diplomatique pour blanchir les crimes et le terrorisme du régime. Après les manifestations à l'échelle nationale en novembre, au cours desquelles le régime a tué plus de 1500 manifestants, Zarif a été parmi les premiers responsables du régime à essayer de minimiser l'ampleur de ce crime contre l'humanité.
Les membres de la diaspora iranienne sympathisants de l’OMPI et du CNRI ont exhorté les pays européens à mettre sur liste noire le CGRI et le ministère du Renseignement et de la Sécurité (Vevak) du régime en tant qu’entités terroristes.
Les intervenants à la manifestation ont souligné que la Conférence de Munich sur la sécurité n'est pas un lieu pour des terroristes comme Zarif, il devrait donc être expulsé. Ils ont également souligné que tant que le régime iranien sera au pouvoir, il n'y aura pas de paix et de sécurité au Moyen-Orient. Les sympathisants de l'OMPI et du CNRI ont appelé à la reconnaissance du droit du peuple iranien à résister et à son désir de renverser la tyrannie religieuse des mollahs.
Des médias internationaux tels que Reuters et l'AFP ont couvert ce rassemblement.

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