mercredi 19 février 2020

Le Secrétaire général de l’ONU : Violation continue des droits des femmes en Iran

CNRI Femmes – Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a publié un rapport le 17 février 2020 pour la 43e session du Conseil des droits de l’homme.
Le rapport fait référence à la répression continue du régime iranien contre les militantes des droits civils et les journalistes, y compris la torture et la détention arbitraire.

Le rapport a également noté le statut d’un certain nombre de femmes militantes politiques, dont Atena Daemi, Golrokh Ebrahimi Iraee, Yasaman Aryani, Monireh Arabshahi, Mojgan Keshavarz, Saba Kord-Afshari, Nasrine Sotoudeh, Neda Naji, Atefeh Rangriz, Anisha Assadollahi et Marzieh Amiri. Narguesse Mohammadi aurait été récemment transférée à la prison de Zandjan et privée de soins médicaux et d’hospitalisation, malgré sa maladie.
Selon le rapport du Secrétaire général, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a également confirmé avoir reçu des rapports de torture et de détention arbitraire, ainsi que de discrimination, à l’encontre des femmes, des jeunes filles et des minorités.
Le Secrétaire général des Nations unies a de même signalé que les détenus, y compris les militants civils, se voient refuser le droit à un procès équitable et l’accès à une représentation juridique.
Le rapport note que dans la plupart des prisons et centres de détention en Iran, la torture et le fouet sont devenus monnaie courante comme moyens d’obtenir des informations des personnes accusées. Le rapport aborde également la pratique persistante du régime qui consiste à prononcer des condamnations à mort contre des enfants, ainsi que des peines de prison de longue durée fondées sur des accusations de sécurité contre des défenseurs des droits de l’homme, des avocats, des journalistes, des écrivains, des militants des droits du travail, des artistes et des écologistes.

Dans un précédent rapport, le Secrétaire général des Nations unies avait appelé le régime iranien à ratifier la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire