Iran : mascarade électorale n°5
Terrifié par un boycott de grande ampleur, les dirigeants et divers organes du régime en Iran, toutes factions et groupes confondus, appellent les uns après les autres la population à participer à la mascarade électorale.
Terrifié par un boycott de grande ampleur, les dirigeants et divers organes du régime en Iran, toutes factions et groupes confondus, appellent les uns après les autres la population à participer à la mascarade électorale.
Pour les gardiens de la révolution, « un taux maximum de participation au scrutin sera une gifle magistrale à l’Amérique ». Le général Mohammad Baqeri, chef de l'état-major interarmées des forces armées, le contre-amiral Ali Shamkhani, secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale, et Amir Hatami, ministre de la Défense, ont fait des déclarations similaires. Le ministre des Affaires étrangères du régime, Javad Zarif, a déclaré qu'avec la meilleure participation possible, nous devons « dire à l'Amérique que la politique de pression maximale a échoué ».
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a déclaré que ces appels, qui reflètent la crainte du régime d'un boycott généralisé, ne font qu'accroître la répulsion de la population envers ces élections illégitimes et renforcer encore plus la détermination populaire de boycotter cette mascarade. Avec ses cris de « A bas le principe du guide suprême » et « A bas Khamenei », lors des soulèvements de novembre 2019 et de janvier 2020, le peuple iranien a voté pour le renversement du régime et considère le boycott des élections comme un devoir patriotique et un engagement avec la myriade de martyrs.
En même temps, de nombreuses factions du régime et les médias officiels parlent d'un taux de participation qui ne dépassera pas les 15 %. Le quotidien San'at Emrouz prédit que la participation des moins de 50 ans sera certainement inférieure à 10 %.
Craignant les protestations populaires, le régime a mis le Corps des gardiens de la révolution, la milice du Bassidj et les Forces de sécurité de l'État (FSE) en état d'alerte, a annulé leur congé et a rappelé les permissionnaires. Le commandement des FSE a ordonné à ses patrouilles d'allumer leurs feux d'avertissement et de faire retentir leurs sirènes afin d'intimider et de terroriser la population. Les FSE à Téhéran ont reçu l'ordre d'arrêter tout individu suspect la nuit. Ce matin, le régime a envoyé 70 véhicules blindés et 300 forces anti-émeutes à moto dans la ville de Lordegan, dans l'ouest de l'Iran, pour les intimider.
Néanmoins, les habitants de Téhéran et d'autres villes, telles que Machad, Kermanshah, Mahabad, Sanandaj et Alvand ont arraché les affiches publicitaires des candidats.
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 20 février 2020
Le 20 février 2020
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