Khamenei prétend sans vergogne que l'épidémie de coronavirus n'est pas un problème,
il affirme que son régime a fait preuve de transparence en informant le public dès le premier jour !
il affirme que son régime a fait preuve de transparence en informant le public dès le premier jour !
L'Organisation des Moudjahidines du peuple d'Iran (OMPI /MEK) a annoncé le 3 mars 2020 qu'à 20 heures, heure locale, le nombre de décès causés par le coronavirus dans tout le pays avait dépassé 1200. Les informations indiquent 300 victimes à Qom, 215 à Téhéran, 70 à Racht, 12 à Lahijan, 6 à Astaneh, 60 à Machad, 43 à Ispahan, 23 à Kachan, 10 à Dastgerd, 54 à Gorgan, 45 à Arak, 45 à Kermanchah, 38 à Chiraz, 39 à Karadj, 23 à Khorramabad, 20 à Qazvin, 10 à Zahedan, 16 à Iranchahr, 12 à Bouchehr et plus de 100 dans la province de Mazandaran.
lusieurs autres malades sont morts dans d'autres villes, notamment à Ardebil, Zandjan, Khorramdareh, Saqqez, Baneh, Azadshahr, Gonbad, Chaypareh, Oroumieh, Ilam, Samaleh, Salehshahr, Mahshahr, Ahwaz, Andimeshk, Sarbandar, Tabriz, Bonab, Saveh, Zarand, Qods, Najafabad, Homayounshahr, Kiashahr, Amlash, Siahkal, Yassoudj, Malayer, Hamedan, Nichapour, Kashmar, Islamabad-e-Gharb, Noshahr, Sorkheh-Hessar, Semnan, Shahroud, Yazd, Bouine-Zahra, Takestan et Bandar-Abbas. Plusieurs militants et membres d'unités de résistance affiliées à l’OMPI (OMPI/MEK), qui étaient allés aider des malades, figurent parmi les victimes.
L’apparition du virus en Iran et sa propagation rapide à d'autres pays sont le résultat de semaines de dissimulation, de mensonges et d'informations trompeuses. Mais Khamenei n’a pas hésité à déclarer: « Ce n'est pas une si grande catastrophe, et nous en avons connu de plus grandes. » Il s'agit d'un « problème passager » qui n’a rien d'« exceptionnel ». Il a poursuivi : « Nos responsables ont informé le public dès le premier jour avec confiance, honnêteté et transparence et ont tenu le public informé, mais d’autres pays, où l'épidémie de virus est plus grave, cachent le problème. » Hier, Ali Rabi’i, un pasdaran et un porte-parole de Rohani, a osé affirmer que le régime iranien avait l'approche la plus transparente sur le coronavirus.
Massoud Pezeshkian, premier vice-président du parlement du régime et ancien ministre de la Santé, a reconnu : « Nous aurions dû mettre Qom en quarantaine dès le premier jour (...) Cette maladie n'est pas une plaisanterie pour que nous la traitions de cette façon. Les hôpitaux débordent et il n'y a pas de place pour davantage de malades, et cela va s'aggraver de jour en jour. L'économie et tout courent à la ruine, ce n'est pas une blague. Que se serait-il passé s'ils avaient fermé le pays pendant 15 jours ? (en référence au début de l’épidémie à Qom). Si nous l'avions fait le premier jour, elle ne se serait pas étendue à l'ensemble du pays. » Il a ajouté : « Les chiffres donnés ne sont pas réels, car un certain nombre de patients ne présentent aucun symptôme. Nous trouvons 95 personnes et deux meurent, puis nous disons que 2 sont mortes sur 100, alors qu'il se peut que seulement 2% de 10.000 personnes soient mortes », a déclaré Pezeshkian.
Bahram Parsa’i, un parlementaire du régime, a déclaré aujourd'hui : « La réalité dépasse les statistiques (...) et si le monde ne se précipite pas à l'aide de nos médecins et de notre personnel médical désintéressé, nous serons tous perdants. » Le journal Resalat, proche de Khamenei, a écrit : « Nous ne pouvons pas nous contenter de donner de fausses assurances et de nier l'existence d'une épidémie de virus jusqu'au 19 février (la veille des élections du régime), puis nous mettre soudain le lendemain à battre du tambour en disant à quel point le coronavirus est dangereux et qu’il peut se propager dans tout le pays. » Le quotidien Ebtekar a publié un éditorial le 2 mars 2020, admettant que « ce qui rend chacune de ces crises plus critique et plus catastrophique est la perte de confiance de la population ».
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), se référant aux propos honteux de Khamenei, a déclaré : « La seule chose qui compte pour ce régime et ses responsables est de se maintenir au pouvoir. La vie, la santé et les biens des gens n'ont aucune valeur pour les mollahs au pouvoir. Le peuple iranien a subi les plus grands dommages et les plus grandes pertes sous leur tyrannie, en raison de la guerre extérieure, de la répression intérieure, de la pauvreté, du chômage et des maladies. »
Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne
Le 3 mars 2020
Le 3 mars 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire