mercredi 4 mars 2020

Les sanctions du régime après les manifestations de novembre 2019


manifestations sanctions iranCSDHI - Après les manifestations nationales qui se sont propagées dans la quasi-totalité du pays, le régime des mollahs poursuit sa politique de répression contre tous ceux qui ont osé dénoncer son illégitimité. 
La prisonnière politique Mojgan Eskandari, incarcérée à la prison Gharchak de Varamin en Iran est condamnée à 3 ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Téhéran ; elle en a été informée le mercredi 19 février 2020.

Mme Eskandari a été arrêtée par les forces de sécurité le 10 décembre 2019 pour avoir participé aux manifestations de novembre 2019. Après avoir été interrogée dans l’un des centres de détention des organes de sécurité de Téhéran, elle a été transférée à la prison de Varamin à Qarchak.
Mme Eskandari a 51 ans et elle est maintenant emprisonnée dans la première section (quartier des mères) de cette prison. (Les Militants des droits de l'homme en Iran - 23 février 2020)
Samira Hadian, détenue à la prison de Gharchak purgera 8 ans
La prisonnière politique, Samira Hadian, incarcérée dans la prison Gharchak de Varamin est condamnée à 8 ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Téhéran.
Mme Hadian a été arrêtée le 21 novembre 2019 lors des manifestations nationales à Téhéran par les forces de sécurité et le 31 décembre, alors que son interrogatoire dans l'un des centres de détention des organes de sécurité à Téhéran était terminé, elle a été transférée à la prison Gharchak de Varamin. Finalement, Mme Haidan a été condamnée à une peine de 8 ans par la branche 26 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, présidée par le juge Iman Afshari. Elle est accusée de « rassemblement et collusion, désobéissance à des agents du gouvernement et offense aux agents ».
Mme Hadian est maintenant détenue dans la première section (quartier des mères) de la prison de Gharchak. (Les Militants des droits de l'homme en Iran - 24 février 2020)
Une mère et son fils, arrêtés lors des manifestations de novembre 2019, condamnés à 15 ans
Le chef de la section 24 du tribunal de révolution de Téhéran, Mohammad Reza Amoozadeh, a condamné Mme Maryam Ali Shahi et son fils, Mahyar Mansouri, à 15 ans de prison au total. Ils ont tous les deux été arrêtés lors des manifestations de novembre 2019 qui ont éclaté à la suite de la très forte augmentation des prix de l'essence.
Cinq ans de cette peine doivent être purgés, mais l'accusé a néanmoins protesté contre la peine et demandé sa révision. Ahmad Zargar, chef de la branche 36 du tribunal de révision de Téhéran, est responsable de cette révision. (Radio Zamaneh - 25 février 2020)
Un étudiant détenu écope d'une peine de six mois de prison
La chaîne Telegram « United Students (Daneshjooyan Mottahed) » a rapporté que Melika Gharagozlou, étudiante en journalisme à l'Université Alameh Tabatabaee, qui est la secrétaire de l'Association islamique du département de la communication de l'université, a été condamnée à 6 mois de prison.
Mme Gharagozlou a été arrêtée avec un autre étudiant de cette université lors des manifestations de novembre 2019 et elle a été libérée sous caution de la prison d'Evine, le 30 janvier 2020, jusqu'à la fin de son procès.
Ces derniers jours, des jugements ont été publiés pour certains de ces détenus, dont Maryam Ali Shahi et son enfant et Mahyar Mansouri, qui sont condamnés collectivement à 15 ans de prison.
Mohammad Eghbal Golhin et Samira Hadian, Gita Hor, Mojgan Eskandari et Mohammad Hejazifar sont également condamnés collectivement à 30 ans de prison.
Trois autres jeunes - Amir Hossein Moradi, Saeed Tamjidi et Mohammad Rajabi - sont condamnés à mort et à des coups de fouet. (Radio Zamaneh - 26 février 2020)

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