samedi 11 juillet 2020

L’arrestation des partisans de l’OMPI est une manifestation de la peur du régime iranien de la résistance organisée

La cour du régime iranien condamne sept militants politiques à la prison

 Des rapports en provenant d’Iran indiquent que le régime iranien a commencé une nouvelle vague d’arrestations et de condamnations à des peines de prison contre les partisans de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) et d’autres anciens prisonniers politiques.

Le ministère des Renseignements et de la sécurité (Vevak) du régime a fait une descente au domicile de plusieurs anciens prisonniers politiques, de partisans de l’OMPI et de parents de membres de l’OMPI, ainsi que de parents de prisonniers politiques. Zahra Akbari, l’épouse du prisonnier politique Abolghasem Fooladvand ; le Dr Hani Yazarlou, et son fils, Hood ; Mme Sedigheh Moradi ; Mehdi Khawas Sefat ; Mohammad Wali Gholamnejad ; et Mme Farangis Mazloom, mère du prisonnier politique Sohail Arabi, ont été condamnés à des peines de prison.
En outre, comme l’a souligné la Commission de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) dans un communiqué le 28 juin, le régime a intensifié la pression sur les prisonniers politiques et leurs familles « suite à la publication d’une déclaration des prisonniers politiques exposant un agent de renseignement du régime théocratique ».
« L’objectif était de briser les prisonniers et de les contraindre à exprimer des remords et à dénoncer l’OMPI et la Résistance iranienne », peut-on lire dans le communiqué.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, a appelé le Secrétaire général des Nations unies et le Haut-Commissaire aux droits de l’homme à envoyer une délégation internationale pour visiter les prisons du régime et rencontrer les prisonniers et leurs familles.
En proie à une crise, le régime théocratique a désespérément recours à des mesures oppressives contre la Résistance iranienne organisée. Comme l’a écrit le CNRI dans son communiqué à ce sujet, « Cet effort désespéré intervient après l’échec des calomnies contre l’OMPI et d’une fausse pétition signée par 8000 prétendues familles de membres de l’OMPI et à la veille du Sommet mondial de la Résistance iranienne pour un Iran libre en solidarité avec le soulèvement du peuple iranien ».
L’échec de la campagne de désinformation du régime et les fausses nouvelles contre l’OMPI, en particulier à l’approche du « Sommet mondial pour un Iran libre », n’a laissé au régime théocratque d’autre choix que l’oppression. Cela ne va pas seulement ajouter au défi public contre les politiques oppressives du régime, mais cela met également en évidence le rôle central et l’impact de l’OMPI et de la Résistance iranienne sur la société iranienne.
Le mois dernier, un tribunal allemand a statué en faveur du CNRI dans une affaire contestant le contenu d’un faux article de presse, publié le 13 mai dans le Frankfurter Allgemeiner Zeitung, qui avait violé des normes journalistiques essentielles en présentant certaines allégations comme factuelles. En outre, le régime a falsifié des courriels et le journal « Mojahed » de l’OMPI, qui n’a pas été publié depuis un certain temps, pour poursuivre sa campagne de diabolisation. Le régime a utilisé les personnes expulsées de l’OMPI, les présentant comme d’« anciens membres de l’organisation », mais cette méthode a également échoué.
À cet égard, Rahyaftegan, un site officiel, a écrit dans un article : « Le bureau de M. Alavi, l’honorable ministre de la Sécurité et du renseignement, travaille 24 heures sur 24 et a engagé certains des transfuges repentis de l’OMPI tels que Soltani, Khodabandeh, Ezati, Hosseini, Karimdadi, Mesdaghi, Yaghmai, Pour-Hossain, etc. En leur consacrant beaucoup d’énergie et, bien sûr, en les soutenant financièrement, il les utilise pour confronter psychologiquement l’OMPI, ce qui est formidable, mais est-ce suffisant ? »
Les 40 ans d’oppression du régime, son exportation et son financement du terrorisme par le pillage des richesses nationales, et maintenant sa politique criminelle d’immunité collective au milieu de la pandémie du COVID-19 et sa relative dissimulation ont transformé la société iranienne en une poudrière. Les activités des Unités de résistance de l’OMPI s’étendent à travers l’Iran, brisant l’atmosphère de peur du régime, et plus de gens sont attirés par l’OMPI.
Etant donné le rôle clé du mouvement de la Résistance iranienne, en particulier le rôle des unités de résistance de l’OMPI pour mener la société iranienne vers la liberté et la démocratie, la communauté internationale doit se tenir aux côtés du peuple iranien et de sa Résistance organisée. Cette année, le « Sommet mondial pour un Iran libre » enverra un message fort de soutien et de solidarité au peuple iranien excédé.

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